Narration Films chorals Bien évidemment la figure du héros, que l’on suit d’un bout à l’autre du film, n’a pas disparue du nouveau cinéma.
Néanmoins, celle-ci se voit de plus en plus contestée par des figures collectives.
Ici, ce sont divers personnages qui font croiser leur destin au gré des contingences.
Certains cinéastes, tels que Alejandro González Iñárritu, auteur entre autres de Babel , s’en sont même fait une spécialité.
Fin ouverte Dans le cinéma classique, la fin du film venait conclure et résoudre toutes les énigmes de l’œuvre.
Cela n’est plus aussi vrai dans le cinéma contemporain.
Les réalisateurs laissent désormais, par des fins ouvertes, le loisir au spectateur d’imaginer lui-même la fin qui convient.
Un réalisateur tel que David Lynch a même étendu ce principe d’ouverture à la trame globale de ses films.
Prise de vue Caméra épaule Dans les années 60 le cinéma-vérité se mettait dans un souci d’objectivité.
Il se mettait « à la caméra à l’épaule » afin de se tenir au plus prés des événements du réel.
Principalement rattaché au film documentaire à l’époque, il est désormais monnaie courante dans toute fiction souhaitant obtenir un gain de réalisme.
On pensera là notamment au film de Laurent Cantet, « Entre les murs ».
Bullet time L’ère du numérique a eu nécessairement un impact sur la mise en scène au cinéma.
Le fameux Bullet time, rendu populaire par le film « Matrix », en est assurément une des figures privilégiées.
Montage Rythme Hitchcock est devenu le maître du suspense de par ses constructions narratives, mais également par le rythme qu’il imprimait au montage des images.
Le rythme accéléré des images intensifiait le contenu de l’action.
Ce rythme des images fait désormais office de norme au cinéma, que celui-ci soit d’action ou non.
Transition des plans En 1960, « A bout de souffle » du réalisateur de la nouvelle vague, Jean-Luc Godard, surprenait public et critique en procédant par montage cut, c’est-à-dire sans effet de transition entre les images.
Aujourd’hui, la pratique est devenue courante.
Les ouvertures à l’iris et autre fondu au noir et fondu enchaîné demeurent, mais se font plus rares.