La découverte de l’empreinte digitale C’est au début des années 1900 qu’un Anglais approfondit une découverte et l’étudie plus sérieusement.
Il remarqua alors qu’il n’existait pas deux individus dont les empreintes digitales étaient semblables.
Le dessin des tries sur le bout de nos doigts varie toujours d’un individu à un autre.
Cet homme se nommait Sir Francis Galton, et c’est lui qui établit que chaque empreinte digitale est unique et permanente.
Usages de l’empreinte digitale Peu de temps après cette découverte, le gouvernement britannique commença à utiliser les empreintes digitales pour confondre les criminels.
Il leur suffisait de relever le dessin des stries en faisant poser le doigt, tout d’abord sur un tampon encré, et ensuite sur un papier.
La police anglaise commença elle aussi à relever les empreintes digitales de tous les délinquants qui se faisaient prendre.
Plus tard, si l’on trouvait des empreintes sur les lieux d’un crime, on pouvait comparer dans la banque d’empreintes s’il n’y en avait pas des pareilles.
Tous les pays ont une banque d’empreintes digitales afin de faciliter l’identification des criminels.
Les experts sont même capables de reconstituer des empreintes sur des objets qui auraient pu être essuyés ou maniés par des gants.
L’étude des empreintes digitales aide énormément les policiers dans leurs enquêtes.
Dans certains hôpitaux, on prend même les empreintes digitales des nouveau-nés pour être sûr de ne pas les confondre.
On fait aussi la même chose avec les soldats : ainsi, on peut plus facilement les identifier s’ils sont tués ou blessés.
En médecine légale, les empreintes sont très utilisées afin d’identifier les individus.
Il est possible de relever des empreintes digitales avec un pinceau et une fine poudre.
Trois types de poudre peuvent être utilisés : une poudre noire sera utilisée sur une surface blanche, une poudre blanche (à base d’aluminium) sera utilisée sur les surfaces lisses et une poudre fluorescentes pour les fonds colorés.