Méthodes de recouvrement Voie interne A la fois économique et habituel, le principe de recouvrement d’une créance par voie interne est simple.
Ici, l’entreprise assume elle-même le recouvrement de sa créance, en passant généralement par son propre service contentieux ou administratif.
Voie externe Le recouvrement d’une créance peut se faire par voie externe, c’est-à-dire, l’entreprise fera appel à une entreprise tierce, en tant que mandataire, qui sera chargée de recouvrer la créance.
Voici quelques noms de sociétés leader dans le domaine : 1- Intrum Justitia 2- Effico Soreco 3- Contentia 4- Recofact 5- Coface.
Faire recours à un prestataire Par ailleurs, l’entreprise peut également recourir à un prestataire comme Misterkol, qui prendra en charge les relances aux clients débiteurs.
A cet effet, les débiteurs seront avisés à l‘avance que les créances seront désormais suivies par Misterkol.
Et en cas d’incident de paiement à l’échéance convenu, Mistekol se charge de la relance interactive, mais également progressive des mauvais payeurs via les mails, appels, voire mise en demeure d’avocat sur ordre de l’entreprise (formule « stop » ou « encore »), allant même à ficher le mauvais payeur au FERIP (Fichier Européen des Retards et Incidents de Paiement).
En cas de non-paiement En cas de non-paiement de la part du client, un dossier sera constitué et pourra être porté, soit devant la justice, soit classé sans suite, mais le mauvais payeur sera toujours inscrit au FERIP.
Cependant, l’entreprise peut également opter pour la voie de mobilisation de ses créances au niveau sa banque.
Les formules offertes par les institutions financières Les formules offertes par les institutions financières Les établissements bancaires et autres institutions financières spécialisées offrent diverses formules à savoir : l’escompte concernant les effets de commerce, le bordereau Dailly concernant la mobilisation de factures, le factoring (affacturage) très pratiqué dans les pays anglo-saxons.
Il existe également la formule d’assurance crédit permettant de prévenir les risques d’impayés (tout ou en partie) de certaines entreprises.
Mais ces services restent chers pour les entreprises qui y font recours, les banques facturent les assurances, les intérêts… sans compter les garanties (cautions, marge de garantie, dépôt de garantie, etc.
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Libre choix Selon la banque, chaque entreprise pourra opter en fonction de la possibilité de sa trésorerie (priorités, contraintes), du nombre de factures ou d’impayés, mais également du modèle de relation commerciale avec ses clients, la meilleure méthode d’effectuer les recouvrements de créance avec finesse.
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.