Les bons gestes en cas de crise d'épilepsie chez le jeune

La phase tonique de la crise Elle apparaît de façon soudaine, en général, sans signe précurseur.
Anticipez, si possible, une chute éventuelle.
Constatez les secousses brusques, involontaires d’un ou plusieurs membres.
Aux tremblements peut se mêler une rotation de la tête et des yeux.

Le regard semble hagard.
Observez s’il y a morsure de la langue, cris, gémissement, émission d’urines.
Souvent, la personne s’évanouit et perd connaissance.
La plupart du temps, aucun souvenir de celle-ci n’apparaît.
Notez bien les circonstances de la crise (une émotion : une joie ou une peur intense, une contrariété avec énervement…).
Précisez l’heure, la durée de la crise en phase tonique, mais également pendant la récupération, et tous les signes observés.
Faites un tableau des fréquences des crises avec les données citées ci-dessus, si celles-ci se produisent plusieurs fois par mois… La phase de récupération Elle peut durer de quelques minutes à plusieurs heures.
Installez-le confortablement.
Une fatigue intense se produit parfois.
Desserrez sa ceinture, et ouvrez son col de chemise.

Changez-le s’il a uriné, et couvrez-le s’il semble avoir froid.
Laissez le jeune se reposer.
Il s’agit d’une phase d’endormissement et de récupération.
Toutefois, surveillez la reprise de conscience.
La mise en sécurité de la personne en pleine crise d’épilepsie Ne paniquez pas, ne criez pas, et ne vous affolez pas.
Restez calmes et présents.
Ne le touchez pas, et ne tentez pas d’empêcher les tremblements.
Enlevez tout mobilier ou objet contre lesquels il pourrait se blesser.
Placez des oreillers à côté de lui.
Restez vigilant.
Ne tentez pas de mettre les doigts dans sa bouche.
N’essayez pas de le faire boire.
Mettez-le en position latérale de sécurité, une fois la phase tonique passée.
Rassurez-le au réveil.
Contactez le médecin ou les secours, si le jeune se blesse ou si la crise est très longue.
Une crise classique dure moins de 2mn.
Un traitement pourra être mis en place par le médecin ou le neurologue consulté.
La crise peut aussi disparaître spontanément chez l’enfant, en grandissant.