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10 avril 2020 8 h 40 min

Le viol : les droits, les lois, les recours et les aides

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Le viol selon la loi Le viol est défini selon la loi comme « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ».
Certaines circonstances telles que le fait que les deux parties soient en couple ou le fait de violer une victime mineure sont aggravantes.

Le violeur encourt donc une peine pour viol plus élevée dans ces cas de figure.
Attention toutefois à la prescription qui commence à partir de la majorité s’il s’agit d’une victime mineure et dure 20 ans; et ne dure que 10 ans pour une victime majeure.
Passé ce délai, quasiment aucun recours à la justice ne sera possible face au violeur présumé.
Les étapes à suivre Suite à un viol, la victime doit passer par un certain nombre d’étapes pour se faire reconnaître comme victime et pour faire incarcérer son agresseur.
Dans un premier temps, il faut vous rendre au poste de police ou à la gendarmerie où les officiers de police prendront votre plainte.
Veillez à relire votre procès verbal afin d’être sûr(e) de n’avoir omis aucun détail et de n’avoir fait aucune erreur (date, heure, description… ).

Autre étape importante, prenez d’urgence la pilule du lendemain si votre agresseur ne s’est pas protégé et faites le plus vite possible un test de dépistage du sida.
Enfin, faites vous examiner par un médecin qui relèvera les éléments physiques pouvant servir de preuves de votre agression.
Se reconstruire après un viol La reconnaissance par la justice du viol commis et l’emprisonnement du violeur, est bien évidemment la première étape d’une reconstruction après un viol.
Elle est considérée comme une « reconstruction officielle ».
Néanmoins, cette étape n’est pas suffisante aux victimes pour se sentir mieux et reprendre confiance en elles.
Pour retrouver un semblant de vie normale, il faudra bien entendu du temps et de la patiente et l’aide de tiers, cette reconstruction ne pouvant se faire seule.
Il faut extérioriser son mal-être et ne pas garder ses angoisses pour soi.
Pour cela, le recours à envisager est le commencement d’une thérapie avec un(e) psychothérapeute afin de penser à sa propre reconstruction et à celle de sa sexualité.
Cette psychothérapie aura pour but de passer outre le traumatisme et de réapprendre à vivre avec soi-même, mais surtout avec autrui.