Un recrutement à Bac+5 Désormais, pour devenir professeur des écoles, il faudra être titulaire d’un Bac+5, c’est-à-dire plus précisemment d’un Master 2, peu importe le domaine.
Seuls les pères et les mères avec plus de trois enfants, ainsi que les sportifs de haut niveau, n’ont pas l’obligation de possèder ce diplôme.
En revanche, le diplôme de secourisme et celui de natation sont obligatoires.
L’IUFM, désormais rattachée à l’offre de formation universitaire Désormais, nous ne parlons plus d’IUFM mais de masters spécialisés dans l’enseignement.
L’entrée se fait généralement sur dossier.
Les étudiants restent ainsi dans un cursus universitaire, plus particulièrement ils entrent en master.
Auparavant, l’IUFM proposait une première année pour préparer le concours, et une deuxième année visant à former les enseignants stagiaires en vue de leur titularisation.
Aujourd’hui, ce temps de formation après la réussite du concours existe toujours, mais sa durée et son contenu restent fortement critiqués.
De nouvelles épreuves Désormais, les épreuves écrites se dérouleront en automne (fin septembre) et non plus en avril.
Cette première étape d’admissibilité s’appuie sur deux épreuves : l’une ciblée sur le français et l’histoire-géographie, et l’autre sur les mathématiques et les sciences expérimentales.
Les résultats seront donnés courant novembre.
Concernant les épreuves d’admission, de nombreux changements ont été opérés.
Les épreuves de langue étrangère et de littérature de jeunesse ont disparu.
L’épreuve auparavant intitulée « oral professionnel » s’appelle désormais « agir en tant que fonctionnaire de l’état ».
Son déroulement change sensiblement : le candidat devra répondre à une question précise en s’appuyant sur un document et sur ses connaissances.
Un temps d’entretien avec le jury sera ensuite mis en oeuvre.
Concernant l’épreuve d’EPS, le barême a été revu.
(voir l’annexe IV sur le site de Legifrance : Legifrance.
gouv.
fr (JORF n°0004 du 6 janvier 2010 page texte n° 22).
Un avenir inquiétant Dès la session prochaine, en septembre 2011, les lauréats du concours devront également posséder deux autres certifications : une en langue, intitulée le CLES 2, et une en informatique, le C2i.
Une autre inquiétude à relever est que le nombre de postes diminue chaque année.
En effet, l’année dernière, l’ensemble des académies françaises proposaient 6577 postes pour le concours externe contre 2916 postes cette année.
Le métier de professeur des écoles deviendrait-il inaccessible ?
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