Un animal d’exception Tout comme le kangourou dont il est un lointain cousin, le koala possède une poche ventrale, où le nouveau né peut se réfugier.
Sa particularité est tout autre.
Le koala est l’un des animaux qui dort le plus au monde, jusqu’à 20h par jour.
Le reste du temps, il se nourrit de feuilles d’eucalyptus, se nettoie et communique avec ses semblables.
Il se déplace très rarement dans les arbres, principalement à la recherche de nouvelles feuilles.
Une espèce longtemps exploitée Traditionnellement chassé par les aborigènes, pour sa fourrure et pour sa viande, son existence fut réellement menacée, lorsque le continent fut colonisé.
Les massacres de ces animaux vont durer plus d’un siècle.
Le summum arrivera dans la période 1926-1928, où près de 600000 individus seront tués.
Ce n’est qu’en 1937, où l’espèce a été officiellement protégée par l’État, que sa chasse sera interdite.
Estimée à dix millions avant l’arrivée des colons, la population se stabilise, aujourd’hui, à 80000 individus.
Un symbole d’une nation toujours en danger Le koala est aujourd’hui devenu un ambassadeur de l’Australie.
Les touristes, toujours plus nombreux, s’empressent de venir l’observer dans les zoos ou les réserves naturelles.
Néanmoins, de rares privilégiés pourront avoir la chance de le croiser à l’état naturel.
Pour combien de temps encore ? De nombreux dangers remettent en question la survie de l’espèce.
L’homme reste le responsable principal, à travers différentes activités : L’urbanisation.
L’exploitation forestière.
La circulation routière.
Il s’agit là des causes premières de la fragmentation et de la fragilisation de l’espace vital du koala.
Ajoutez à cela des phénomènes naturels : Les catastrophes naturelles (incendies, inondations).
Les maladies.
La prédation par d’autres espèces introduits dans leur milieu naturel.
Le nombre de causes de mortalité ne cesse de se multiplier, au fur et à mesure que l’homme élargit son emprise sur la nature.
Heureusement pour le koala, tout ne semble pas perdu.
Pour préserver son statut et son succès auprès de la population, des associations militent pour protéger son habitat et pour limiter l’impact humain sur son cycle de vie.
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