Le football a pris de l’ampleur au fil des années.
Il est passé du statut de simple jeu pour devenir, en un temps record, un grand business dans lequel les dirigeants de club, les sponsors investissent des millions.
Presque tous les week-ends, les stades des championnats anglais, espagnols, italiens, allemands et français sont remplis comme des colisées.
Pour maintenir leurs équipes au top et faire déplacer plus de spectateurs lors des différents matchs, les dirigeants de club n’hésitent pas à mettre de gros moyens pour recruter un joueur.
Ce genre de transaction qui consiste à faire venir un joueur d’un autre club se déroule pendant des périodes spéciales appelées mercato.
Il existe deux différents types de mercato : celui d’hiver et celui d’été.
Durant ces mercatos, les clubs peuvent soit acheter des joueurs, soit les vendre ou les emprunter à d’autres clubs.
Ces différents transferts, durant lesquels les clubs se font une concurrence terrible, sont faits à coup de millions, car tout le monde veut avoir les meilleurs joueurs.
En 2009 par exemple, le Réal Madrid a dû débourser 95 millions d’euros pour arracher Christiano Ronaldo à Manchester United.
La face cachée de l’iceberg, qui avait commencé à se dévoiler au début des années 2000, nous révèle que la plupart des grands clubs sont très endettés.
Chaque fois qu’ils font leurs bilans, on constate qu’ils ont des déficits énormes dans leur budget.
Cependant, chose étrange, cela ne les empêche pas de poursuivre à gros frais les transferts.
C’est le cas de Chelsea qui a annoncé 70 millions de livres sterling de perte, mais qui le soir débourse 75 millions, de la même devise, pour s’offrir les services de Fernando Torres et David Luiz.
C’est vraiment stupéfiant.
Mais lorsqu’on sait que grâce à ces transferts, ils recrutent de grands joueurs, ce qui augmente la vente des tickets, des maillots, des produits dérivés : est-il possible que les grands clubs de football arrêtent un jour cette politique de transfert à grands coûts ? Et les petits clubs sans gros budget, peuvent-ils survivre à cette concurrence ?