Si l’on se réfère à l’histoire, on peut dire que la création du diplôme est assez récente.
Jadis, si l’on apprenait pour le simple but de se cultiver, aujourd’hui, l’obtention d’un diplôme est devenu un véritable enjeu, la culture ne suffisant plus à elle toute seule pour garantir un accès avec succès dans la vie sociale et économique.
Le diplôme sanctionne un cursus d’études ou d’apprentissage universellement reconnus.
De ce fait, c’est le moyen le plus sûr d’intégrer le monde du travail et de la recherche, car point n’est besoin de dire que, sans diplôme, la marginalisation arrive aisément.
Premier pallier pour assurer l’insertion sociale, l’obtention du diplôme est sujette à des séries de tests et examens que l’impétrant doit subir avec prouesse.
Nombreux sont ceux qui passent ce cap, et sont qualifiés de diplômés ou de certifiés, dès lors que leur aptitude est jugée académiquement valable par des détenteurs du savoir avant eux.
Cependant, dans le monde élitiste au sein duquel nous vivons actuellement, on demande davantage de spécialistes, au détriment des généralistes.
C’est le gage d’une société qui ne peut souffrir d’aucune médiocrité.
La société actuelle demande le meilleur, à l’endroit de ce qui est tout simplement bon.
Le spécialiste est le meilleur dans sa spécialité, tandis que le généraliste, par définition, ne détient aucune spécialité.
De ce qui précède, l’obtention d’une spécialisation est aussi devenue un enjeu, à moins de vouloir se complaire dans la médiocrité.
Mais une chose est certaine, tous les diplômés ne peuvent se spécialiser.
Le général est incontournable en ceci, qu’une connaissance spécifique est assez limitée.
Au-delà de ce débat, l’existence d’un grand nombre de sans diplômes, éparpillés de par le monde, mérite aussi une profonde réflexion globale, afin de leur donner un droit de cité dans la vie économique et sociale au sein de laquelle ils sont tout de même partie prenante.