Naissance de la moto plaisir Yamaha XT, Yamaha 350 RDLC, Yamaha T’Max, etc.
La marque au diapason a souvent su associer à son nom celui d’un nouveau style de moto, mais lorsqu’elle sort son premier 125 bicylindres en 1968, c’est à un nouveau style de vie qu’elle ouvre la voie.
Le marché des 125 est occupé par les véhicules à vocation utilitaire lorsqu’apparaît l’ancêtre de la 125 RDX : l’YAS 1, Y pour Yamaha, A pour 125 et S pour sport.
A la jeunesse qui, dans toutes les capitales d’Europe, mais aussi aux Etats-Unis, fait vaciller les codes de la vieille société utilitariste, Yamaha propose une machine à plaisir.
Si l’YAS 1 présente esthétiquement quelques stigmates de l’écrasante domination du style utilitaire, l’YAS 2 sortie en 1970 se rapproche déjà furieusement de la fameuse AS 3 qui, dès 1971, portera le coup de grâce à l’ancienne génération de « vélomoteurs ».
Avec ses 15 chevaux, l’AS 3 a tout d’une vraie moto.
L’abandon des cylindres en fonte au profit de l’aluminium lui procure une souplesse d’utilisation qui concilie la nervosité à la rapidité.
Quant à la finition, elle est sans commune mesure avec les standards du genre utilitaire.
Une fratrie à clapets Cette nouvelle approche du marché des 125 est couronnée de succès, mais Yamaha ne s’endort pas sur ses lauriers pour autant.
Dès 1973, l’ensemble des modèles de la gamme est doté du nouveau système d’admission par clapet qui améliore à la fois le rendement et la souplesse.
A l’AS 3 succède la 125 RD, fille cadette d’une fratrie développée en versions 200, 250 et 350cm3 avec la fameuse Yamaha 350 RD, base de la non moins fameuse 400 RDX.
C’est en 1976 que la mutation de la série RD en RDX est engagée.
Si l’évolution de la mécanique est sensible, notamment au niveau de la conception du haut moteur, elle ne bouleverse pas néanmoins, les grands traits de caractère de l’engin.
C’est essentiellement au niveau de l’esthétique que la nouveauté est du coup le plus flagrant avec, en lieu et place du petit réservoir de style goûte d’eau, un long réservoir anguleux.
A l’exception des jantes à bâtons et de la suspension des repose-pieds passagers, la RDX ne connaîtra plus guère d’évolution jusqu’à sa retraite, en 1982.
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