On estime aujourd’hui, à près de 20% les étudiants de première année (sections confondues droit, économie, AES) ne se présentant pas du tout aux contrôles et examens.
C’est donc la part des étudiants inscrits pédagogiquement moins celle des étudiants inscrits et présents à au moins un examen.
Ces 20% se sont donc trompés de filière, ils se sont réorientés ou ont abandonné définitivement les études purement théoriques.
La réussite de ces jeunes est entre leurs mains, ils ont des choix à faire, ils doivent être motivés et conscients de la liberté d’apprentissage qu’ils auront dans ces universités.
C’est pourquoi une organisation du travail est de rigueur, dès les premiers jours dans leur nouvel établissement, les professeurs, les dirigeants et les conseillers mettent tout en œuvre pour que les étudiants comprennent qu’il est nécessaire pour eux d’avoir une stabilité dans leur vie étudiante, sentimentale et familiale.
En effet, tout repose sur un environnement stable, de la motivation et une indépendance qu’ils devront appréhender dès les premières heures de cours.
C’est aussi dans l’échange que ces étudiants trouveront cette motivation, cette stabilité et qui apportera leur intérêt à ce qu’ils étudient.
Dans l’échange, nous entendons bien sûr, l’intégration dans un groupe de camarades, ils peuvent alors échanger, de l’information à des cours, ou encore des expériences et lieront peut-être des liens qui les marqueront.
L’intégration est essentielle, un étudiant non intégré, c’est-à-dire qui est très solitaire dans son travail, mais aussi dans sa vie d’étudiant en dehors des études, est parfois voué à une dépression ou encore un mal-être, et donc à un échec de ses études.
C’est aussi simple à comprendre qu’à le voir et le sentir pour un parent, quelles que soient les capacités intellectuelles d’un enfant, d’un jeune homme ou d’une jeune fille, la réussite n’est pas seulement due à la somme de travail encaissé, mais à ce que vous avez pu en faire.