L’année scolaire se termine sur des aléas qui marqueront la promotion 2011.
Lauréats ou pas, les terminales de la série scientifiques se souviendront de l’épreuve de mathématiques du baccalauréat.
Les sous doués passent le bac Daniel Auteuil et ses compères n’ont qu’à bien se tenir, la relève de la fraude au baccalauréat est assurée.
Rangez vos tam-tams et vos couches pour bébé, l’information se transmet par smartphone et internet.
C’est beau le progrès ! Le voleur de bac Les examinateurs ne savent plus quoi faire et le ministre de l’Éducation nationale est dépassé.
Il n’y a pas de bonne solution.
Le ministre de l’Éducation a donc opté pour la moins mauvaise, selon lui, il ne faut pas comptabiliser les points de l’exercice, dont les réponses avaient été divulguées avant l’épreuve de mathématiques.
Et à l’heure des résultats, on entend la colère des moins chanceux : « C’est à cause de Luc Chatel que je n’ai pas eu mon bac » ! Ah bon ? La responsabilité ne revient-elle pas aux petits malins qui se sont amusés à photographier le sujet avant de le diffuser « pour rendre service » ? Les bacheliers en puissance doivent en effet être très reconnaissants envers ces justiciers des examens pour ces 4 points qui leur ont été volés et à cause desquels ils passeront peut-être à côté du ticket gagnant donnant accès aux études supérieures.
Anticipation versus répression, Michel Galabru a de quoi s’arracher ses cheveux blanchis depuis ses derniers combats contre les tricheurs ! Le grand examen de passage est fortement remis en question, car à la répression, préférer l’anticipation.
Alors la France se dirige-t-elle vers une évaluation à l’année sous forme de contrôle continu, risquant de faire tomber en désuétude l’une des expressions fétiches des étudiants : « c’est l’heure du bachotage » !
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