Qu’est-ce qui explique ce phénomène? 2 facteurs majeurs peuvent expliquer cette « mutation »: Les divorces se multiplient.
De nouvelles unions naissent et, avec elles, l’envie de reconstruire une famille avec son nouveau conjoint.
Le deuxième élément est à trouver, sans doute, dans l’évolution des mentalités.
La femme de 40 ans renoue, aujourd’hui, avec l’envie de s’épanouir à travers une maternité choisie, sereine et réfléchie.
Les objectifs professionnels sont atteints, la situation financière est souvent plus confortable et permet de se consacrer pleinement à l’arrivée d’un nouveau bébé, dans un contexte favorable.
Quels sont les risques ? Le premier est, précisément, de ne pas pouvoir tomber enceinte.
Seulement 35% des femmes qui désirent un enfant à 40 ans, parviendront à leurs fins, contre 95% à 30 ans.
13 mois leur seront nécessaires, en moyenne, avant d’atteindre leur objectif contre 5 mois à 25 ans.
Le second risque est lié aux risques de la grossesse et de l’accouchement.
Il y a, tout d’abord, le risque de complications de santé et ensuite le risque de trisomie 21, qui est de 1/64, à 40 ans, alors qu’à 35 ans il n’est que de 1/900.
Cependant, la médecine a fait de nombreux progrès.
L’amniocentèse permet de dépister les anormalités.
L’échographie est désormais, extrêmement précise et la femme enceinte à 40 ans bénéficie d’un suivi médical plus soutenu.
La conclusion Une envie de maternité est, somme toute, assez irrépressible.
Il faut être consciente que l’arrivée d’un nouveau bébé va révolutionner l’environnement familial, et qu’à 40 ans la fatigue arrive plus vite, les douleurs aussi.
Quoiqu’il arrive, tout cela pèse bien moins lourd que les 2,8kg de bonheur que vous tiendrez dans vos bras le jour fatidique.