Biographie Née en banlieue parisienne en 1966, Delphine de Vigan s’est intéressée au marketing, à la sémiologie et à la publicité après des études de lettres.
Elle est apparue discrètement sur la scène littéraire.
En effet, elle a accumulé les expériences professionnelles.
Elle a occupé divers emplois dont démonstratrice en hypermarché, hôtesse d’accueil, le poste de directrice d’étude dans un institut de sondage spécialisé dans l’ Observation sociale.
Elle écrit le soir sans pour autant avoir l’ambition de devenir romancière.
Elle est désormais quarantenaire et mère de deux enfants et vit de l’écriture depuis 2007, date de publication de son avant-dernier livre couronné par le prix des libraires « No et moi », mais elle doute encore de sa légitimité.
Elle préfère être nommée auteure plutôt qu’écrivaine.
Elle reconnaît la chance immense d’avoir pu être publiée, mais elle a le sentiment de ne pas « être arrivée à quoi que ce soit ».
Œuvres Son premier roman, « Jour sans faim » est paru en 2001 aux éditions Grasset sous le pseudonyme de Lou Delvig : il s’agit d’un roman autobiographique qui retrace le combat contre l’anorexie d’une jeune femme de 19 ans.
Delphine de Vigan a publié ensuite de son vrai nom en 2005 « Les jolis garçons », un recueil de nouvelles sur les amours d’une jeune femme paru aux éditions JC Lattès .
Puis creusant le thème des difficultés de l’amour et de la mémoire, elle publie en 2006 « Un soir de décembre » qui obtient le prix littéraire Saint-Valentin.
Ces deux derniers livres sont ceux qui l’amènent à gagner des lecteurs.
Et vient « No et moi » en 2007 toujours aux éditions Lattès qui est l’histoire d’amitié entre un adolescent surdoué et un SDF, récompensé en 2009 par le Prix du Rotary international et le Prix des libraires.
Il a été traduit en 20 langues et adapté au cinéma en 2010 par Zabou Breitman.
Elle a été récompensée en 2009 par le Prix du roman d’entreprise pour « Les heures souterraines » qui raconte l’histoire d’une veuve mère de deux enfants qui travaille dans une entreprise.