Théorie sur le début de l’ère glaciaire Dans l’extrême nord, le froid devint plus vif et la neige se mit à tomber en telle abondance pendant l’hiver qu’elle ne put pas fondre complètement pendant l’été.
La couche devint de plus en plus épaisse et se changea alors en glace.
A mesure que de nouvelles chutes de neige se produisaient, la glace épaississait et se mettait à glisser sous l’effet de son poids.
C’est ainsi que se formèrent de grandes nappes de glace ou glaciers.
Par endroits, ces glaciers atteignaient probablement une hauteur de 1500m et recouvraient vallées, collines, rivières, etc.
Ils se déplaçaient lentement, peut-être de 30cm par jour, mais rien n’arrêtait ces glaciers.
Des millions d’arbres et autres plantes étaient engloutis et de nombreux animaux furent obligés de fuir vers le sud.
Pendant des milliers d’années, les glaciers ont avancé, mais enfin les étés sont devenus plus longs, plus chauds et la glace s’est mise à reculer.
Ensuite, une nouvelle période froide ayant commencé, le mouvement inverse s’est produit, suivi d’un recul quand les températures se sont élevées.
Conséquences du mouvement des glaces Pendant la grande période glaciaire, une partie importante de l’Europe était recouverte de nappes de glace qui ont laissé leurs cartes de visite : profonds sillons dans les roches qu’elles avaient rabotées, collines décapitées, vallées élargies, amas de débris abandonnés lors des périodes de recul, énormes blocs de roche perchée dans des endroits où elles seules avaient pu les hisser.
Ce que les savants en pensent Les savants pensent maintenant que cette grande période glaciaire n’a pas été la seule dans l’histoire de la Terre.
Il y en aurait eu d’autres, des millions d’années auparavant et il est possible qu’il s’en produise à nouveau à l’avenir.
En réalité, les spécialistes ne sont pas tout à fait sûrs que la grande période glaciaire soit vraiment finie.
Le dernier retrait des glaces ne date que de quelques millénaires.