La vie à Cuba On ne parle pas de chômage à Cuba, mais d’interruption de travail, le gouvernement étant tenu de replacer le salarié quelque part.
Mais, à La Havane, on vous dira clairement qu’il n’y a plus que quelques petits boulots.
Et pourtant, l’état a multiplié les emplois, le nombre des employés des services publics, tout cela sans rapport avec la rentabilité.
Ceux qui tentent de fuir Cuba ne le font plus pour des raisons économiques, mais uniquement pour vivre mieux à l’étranger (dit-on à La Havane).
Pour partir, le système des mariages blancs se développe.
Nul n’a le droit, individuellement, de voyager à l’étranger sauf autorisation.
Autre moyen de survivre : la prostitution.
Des parents poussent parfois leurs filles à se prostituer pour ramener de l’argent à la maison.
D’autres sont soumises à des proxénètes.
Les cubains disent ne pas vouloir juger, la prostitution n’étant qu’une forme de débrouille.
L’état, lui, réagit et au 3è avertissement, envoie la prostituée en prison.
Un peuple soumis aux lueurs d’espoir Les cubains survivent et attendent la fin du blocus ou la succession de Castro.
Ils se disent moins isolés, plus ouverts sur le monde, même si le régime s’est durci depuis le début de l’année 2005.
Ils ne se prononcent guère sur l’avenir sans Fidel.
Mais on sent qu’ils le voient forcément meilleur… Malgré tout, Cuba est un pays merveilleux qui est habité par un peuple fabuleux, attachant et inoubliable.
Vivre là-bas, c’est se plonger dans un bain de soleil, de convivialité, de simplicité, de sourire, de musique et de danse.
Les rapports humains y sont nettement plus sains et plus simples.
Pas de barrières entre les gens, pas de racisme, une tolérance accrue envers toutes les religions et une solidarité.
Autant de qualités qui pourraient parfois donner une leçon de vie à tous les pays riches.