Un candidat a une mauvaise note en philosophie Il a souvent tendance à se justifier en disant qu’il est tombé sur quelqu’un qui n’avait pas les mêmes idées que lui : alibi commode.
Les vraies raisons de l’échec, en philosophie comme ailleurs, sont le manque de réflexion, de méthode ou de connaissances.
Le malentendu vient du fait que la réflexion est confondue avec l’opinion.
Celui qui croit avoir été pénalisé par ses idées se trompe.
Il a été pénalisé parce qu’il n’avait pas d’idée et que ce qu’il croyait être sa pensée n’était qu’une opinion injustifiée voire injustifiable.
Il faut faire preuve de raison On ne vous demande pas d’écouter votre cœur ou d’exprimer vos rancœurs.
La raison ne peut pas accepter l’inacceptable.
Ne jouez pas au barbare néo-nazi, ne jouez pas non plus au seigneur chevaleresque défenseur de la veuve et de l’orphelin.
Évitez autant les jugements moralisateurs que les affirmations passionnelles injustifiées.
Vous ne serez jamais pénalisé par vos convictions, dans la mesure où vous saurez en faire une expérience philosophique respectueuse de l’autre.
Il faut s’exprimer simplement On n’utilise les mots techniques de la langue philosophique que si l’on maîtrise parfaitement leur sens.
La dissertation philosophique n’est pas une dissertation de français, mais c’est une dissertation écrite en français.
Aussi vous ferez très attention à ne pas confondre les mots et à vous exprimer clairement.
La rédaction doit être « fluide » Deux ou trois lignes ne constituent pas un paragraphe, mais deux pages sans alinéa ne constituent plus un paragraphe.
On ne va pas à la ligne à chaque phrase, mais on y va à chaque phase.
L’ordre à mettre entre les divisions doit être choisi en fonction du but à atteindre et permettre une marche de la pensée progressant régulièrement jusqu’à la solution.
On va des arguments simples aux arguments complexes.
On analyse les faits avant de donner les conclusions.
On expose une pensée avant de la critiquer.
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