Claude Simon : sa vie Né sur l’île de Madagascar le 10 octobre 1913, Claude Simon s’est rapidement retrouvé orphelin.
En effet, son père fut tué lors de la première Guerre Mondiale en 1914 et sa mère est décédée en 1925, atteinte par un cancer.
Il fut élevé à Perpignan par sa grand-mère maternelle.
Il effectue son service militaire de 1934 à 1935 puis part auprès des républicains lors de la Guerre d’Espagne en 1937.
De retour en France, il part pour un voyage vers l’Est qui le mènera jusqu’à l’URSS.
Il écrit son premier roman intitulé Le tricheur durant ce périple.
Engagé dans l’armée française en 1939, il sera fait prisonnier et transféré en Allemagne.
Mais il s’est rapidement échappé pour rejoindre le mouvement résistant à Paris jusqu’à la fin de la guerre.
Il part ensuite dans le Roussillon pour y bâtir un vignoble.
C’est alors qu’il se lance dans la rédaction de plusieurs livres qui seront vite récompensés, notamment par le Prix de Medicis en 1967 puis le Prix Nobel de littérature en 1985 pour l’ensemble de son œuvre.
Il est décédé en 2005 à Paris, à l’âge de 91 ans.
Bibliographie Son premier roman, Le tricheur est publié lors de la Libération, en 1945.
Il a publié 25 œuvres durant sa carrière, ce qui fait de lui un écrivain relativement productif.
En 1960, Claude Simon publie La route des Flandres qui est considérée comme une œuvre importante, d’ailleurs étudiée à l’École Normale Supérieure en 2011.
C’est en 1967 que parait Histoire de Claude Simon, dans lequel il livre une partie de sa vie, qui sera récompensé par le Prix de Medicis la même année.
Hommages Éduqué à Perpignan, la ville est ses habitants ont offerts divers hommages à l’auteur.
Le premier est tout d’abord une promotion à son nom au Lycée François Arago dans lequel il a étudié.
On peut aussi citer la publication d’une revue intitulée Cahiers Claude Simon et publiée par l’Association des Lecteurs de Claude Simon constituée par certains universitaires de la ville.