La naissance du groupe Directement inspiré du nom de leur quartier, le groupe Tres Corones a été fondé initialement par Reychesta.
Rocca était, quant à lui, initialement le membre le plus connu du trio avec sa collaboration passée avec le groupe la Cliqua.
À mi-chemin entre le rap pur et dur et le reggaeton, le groupe permet à ce style hybride influencé par les modes de faire resurgir ses influences à la fois américaines, colombiennes et françaises.
Au sein de ce style bigarré, les paroles généralement assez sombres relatent un passé et un vécu aussi morbide que réel.
Romancé, ce récit parle notamment du passé criminel de Reychesta en tant notamment que voleur de voiture.
Les premiers succès du groupe interviennent en 2003 avec un public essentiellement urbain et new-yorkais, attiré par la véracité des paroles.
Le titre « Falsedades » est leur premier gros succès et lance la machine Tres Coronas.
Explosion et Implosion du groupe Le succès grandit.
La New York Mixtape de 2005 leur permet notamment d’associer leur nom au monument du rap de la côte Est, Jay-Z ainsi qu’au groupe hispanique la Etnnia.
Vient enfin le premier véritable opus du groupe, nommé « Nuestra cosa » (littéralement « Notre chose »), désignant l’aboutissement difficile de leur travail outre-Atlantique.
Le groupe connaît alors une lente descente aux enfers interne.
Alors que leur succès est au plus haut, de nombreux conflits au sein du groupe apparaissent.
Reychesta met le feu aux poudres en apparaissant sur la pochette d’un album d’un groupe appelé Boy’s Wonder.
De là, les scissions ne feront que grandir et aboutiront au départ de Reychesta du groupe, alors qu’il en était le fondateur.
Malgré les nombreuses associations entre l’ancien et les actuels membres de Tres Coronas, de nombreux débats continueront d’animer les années suivantes et notamment concernant les droits commerciaux de l’album de 2007 « Street album ».
Le groupe a fait son retour en 2010 avec l’album « La musica es mi arma ».
Reychesta était au rendez-vous, le succès un peu moins.
Tres Coronas n’en restera pas moins l’un des groupes hispaniques marquants de la décennie.