Sabine Sicaud est née le 23 février 1913 à Villeneuve-sur-Lot dans une maison nommée « La Solitude » qui, avec son parc, lui inspira de nombreux poèmes.
Elle envoya son fameux poème « Le petit Cèpe » au concours littéraire du Jasmin D’argent alors qu’elle n’avait que 11 ans.
Sa poésie fut à ce point extraordinaire pour son âge que le président du concours la convoqua pour lui faire improviser un texte afin de vérifier l’authenticité de son poème.
Le texte ainsi improvisé dépassa en qualité le poème proposé pour le concours.
Elle obtiendra la deuxième médaille d’argent.
Suite à ce succès, elle participera aux Jeux floraux de France dont elle remportera plusieurs prix et qui lui permettra de se faire remarquer par Anna de Noailles.
La célèbre poétesse préfacera le recueil de poèmes de Sabine publié par les Cahiers de France en 1926 et intitulé « Poèmes d’enfant ».
Ses poésies sont alors essentiellement portées sur la nature qui l’entoure et son observation naïve et profonde.
Un an plus tard, sa vie est bouleversée par une blessure au pied mal soignée qui s’infecte.
Commence alors l’enfer de la douleur qui l’amènera jusqu’à la mort.
Elle refuse de quitter sa maison pour tenter de se faire soigner par un médecin de Bordeaux et rapidement, elle ne pourra plus sortir de son lit.
C’est pendant cette période qu’elle écrit ses poèmes les plus poignants et les plus puissants, cris de révolte contre la souffrance qui la tenaille ou résignation face à la mort inéluctable.
Mort qui l’emporta le 12 juillet 1928 dans sa maison tant aimée.
Elle n’avait alors que 15 ans et elle laissa pourtant une œuvre qui la place parmi les plus grands poètes français.
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