La méthode douce Si votre enfant éprouve des difficultés à se séparer de ses jouets en les prêtant à son camarade, ou même à son frère, inutile de le gronder ou de le punir.
Évitez également de l’affubler de qualificatifs péjoratifs, tels que d’égoïste ou de méchant.
La meilleure solution est d’adopter une méthode douce.
Une explication calme entre vous et lui sera la meilleure solution pour connaître les réelles causes de ce refus.
Une attitude plutôt calme de votre part le mettra en confiance, et lui permettra de dévoiler ses sentiments.
Le souvenir peut-être d’un jouet cassé, ou abîmé lors d’un précédent jeu entre son frère et lui, pourra être une cause tout à fait valable.
Vous aurez alors le devoir de dédramatiser la situation pour l’aider à accorder moins d’importance à ses jouets, en lui expliquant que de toute manière, c’est un risque à courir quand on veut jouer avec un frère ou un copain.
N’hésitez pas, par ailleurs, à lui rappeler qu’il est aussi très content de pouvoir jouer avec les affaires des autres.
Pas de précipitation L’enfant a toutefois besoin de s’approprier les objets avant de les prêter.
Il peut avoir, lui aussi, un objet préféré qu’il n’a envie de partager avec personne.
Sachez alors respecter sa décision, sans le blesser pour autant.
C’est en lui laissant le droit de ne pas prêter ses affaires qu’il pourra alors mieux s’en séparer, dans un véritable élan de générosité.
Vous êtes son exemple, et si l’enfant ressent votre joie à prêter un objet à l’un de vos proches, il s’en servira de modèle, et saura, lui aussi, être généreux.
Lui apprendre aussi à protéger ses affaires, c’est également lui apprendre à ne pas se soumettre systématiquement aux désirs des autres.
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