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10 avril 2020 22 h 40 min

Analyse et critique du film The Aviator

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Résumé Dès son enfance, dans les années 1910, Howard Hughes (Leonardo DiCaprio) a une phobie des maladies.
Mais surtout, il est passionné par l’aviation.
Et c’est cette passion qui va l’amener à s’intéresser au cinéma, pour y tourner un film d’aviation épique, « Hell’s Angels ».

Milliardaire, Hughes y investit des années de sa vie, et des sommes colossales, pour enfin le terminer en 1929.
Le film est un succès, et rapidement, Hughes se rapproche de Katharine Hepburn (Cate Blanchett).
Mais les pulsions de Hughes sont trop puissantes.
Le couple finit par se briser, alors que les obsessions de Hughes croissent d’année en année, et que les rumeurs de ses aventures se multiplient.
Une carrière florissante Désormais à la tête d’un empire de l’aviation, Hughes se permet tout : records de pilotage, construction d’avions pour l’armée, et, en parallèle, il fréquente une adolescente (Kelli Garner) et Ava Gardner (Kate Beckinsale).
Mais les phobies et le caractère reclus de Hughes empirent.
Paranoïaque, il n’hésite pas à investir des sommes colossales dans des projets personnels, au grand dam de sa compagnie, et met Ava sur écoute.

Bientôt, le FBI fouille la demeure de Hughes, un élément déclencheur qui signe la fin de son succès.
S’enfermant dans son appartement pendant plusieurs mois, Hughes n’en sort que pour se défendre lors d’un procès.
Remotivé par sa victoire, le milliardaire choisit alors d’achever la construction de son projet le plus fou… Genèse Long-métrage évènement de Martin Scorsese, « The Aviator » est tourné de manière à se rapprocher au maximum du rendu des films d’époque.
Ainsi, pendant près d’une heure, seules quelques couleurs sont utilisées, l’image évoluant à mesure que le métrage se rapproche du présent.
Réception critique et succès commercial Énorme succès critique à sa sortie, le 25 décembre 2004, le métrage de Scorsese fait l’unanimité dans la presse, qui salue la reconstitution historique effectuée par le réalisateur, l’interprétation des acteurs, mais aussi le rythme et l’écriture du scénario.
Nominé pour 11 oscars (et de nombreux autres prix), « The Aviator » en remporte cinq, principalement techniques.
Dans les salles, le film est là aussi un évènement, malgré sa durée de près de trois heures.
Avec un budget de 110 millions, le métrage en rapporte près de 214 au terme de sa carrière internationale, un score honorable pour un film historique sorti en périodes de fêtes.