Résumé Vétéran du Vietnam, ancien policier et coureur automobile, Kowalski (Barry Newman) a tout abandonné suite à deux accidents et à la mort de sa petite amie.
Traumatisé, il se contente désormais de livrer des automobiles à travers le pays.
Fraîchement arrivé à Denver, Kowalski reçoit alors une nouvelle mission : conduire une Dodge Challenger blanche jusqu’à San Francisco.
Pour tenir les délais, Kowalski se fournit chez son dealer habituel,et parie de l’argent sur la réussite de sa mission.
Le pari donne alors lieu à une course poursuite infernale, alors que la police se lance aux trousses du pilote.
Encouragé pendant tout son trajet par la voix de l’animateur radio Super Soul, Kowalski ne lève plus le pied de l’accélérateur.
Une poursuite spirituelle Kowalksi devient alors rapidement un symbole de contestation pour toute la jeunesse américaine, mais est contraint de fuir brièvement dans le désert.
Là, il crève un pneu et reçoit l’aide d’un chasseur de serpents, puis d’une secte pentecôtiste, avant de reprendre la route.
Mais Kowalski est en retard et il redouble d’effort et de ruse pour échapper à la police.
Durant la nuit, Kowalski embarque une auto-stoppeuse mystérieuse qui, comme sa petite-amie décédée, partage avec lui de la marijuana, avant de disparaître mystérieusement au petit matin.
Lorsqu’il arrive enfin à destination, il trouve la route barrée par deux bulldozers de la police californienne.
Indifférent, Kowalski fonce alors droit sur le barrage.
Genèse Inspiré par deux évènements réels, G.
Cabrera Infante, alias « Guillermo Cain », fait de « Point Limite Zéro » un film contestataire et spirituel, représentatif de son époque.
Tourné avec des caméras ralenties, pour donner au film une impression de vitesse augmentée, le métrage est par ailleurs remarqué pour son courant existentialiste atypique.
Succès critique et commercial À sa sortie en salles, le film n’est pas très bien accueilli par la critique, qui déplore son rythme un peu défaillant, malgré des scènes automobiles clairement réussies.
Sorti dans une poignée de cinémas de banlieue pendant deux semaines à peine, le film « Point Limite Zero » n’est pas un succès.
À l’étranger, néanmoins, sa représentation des USA et son esprit contestataire séduisent le public : avec son budget de 1,3 million à peine, le film en récolte 12,4 et devient un métrage culte, abondamment cité par de nombreux musiciens et par Quentin Tarantino dans son film « Death Proof » (2007).
Laisser un commentaire