Résumé Artiste introspectif et torturé, Blake (Michael Pitt) ne parvient pas à concilier célébrité, obligations professionnelles et un sentiment croissant de profonde isolation.
Un jour, il s’éclipse pour aller se baigner dans une rivière isolée.
Lorsqu’il rentre chez lui, ses proches sont inquiets et ont même engagé un détective privé pour le retrouver.
Mais Blake a choisi de mettre un terme à tout cela et décide de passer ses dernières heures seul.
Évitant volontairement tous ses amis qui ne lui semblent être là que pour exploiter sa célébrité, Blake préfère se promener dans les bois, fréquenter un club de rock et chanter une ultime chanson.
Puis, enfin seul, Blake s’isole dans sa serre et met un terme à son calvaire.
Genèse Projet en chantier depuis plus d’une décennie, « Last Days » était initialement supposé prendre l’apparence d’une biographie officielle de Kurt Cobain.
Mais Gus Van Sant, craignant un procès de la part de Courtney Love, la veuve de Kurt, s’abstient.
À la place, il se tourne vers un récit fictif, suffisamment proche de la réalité pour que le parallèle soit évident.
De plus, dans le rôle de Blake, il choisit Michael Pitt, qui en plus de ressembler physiquement à Cobain, compose deux morceaux de la bande-originale du film.
Particularités À l’instar de ses précédents films « Elephant » et « Gerry », Gus Van Sant choisit d’utiliser une narration déstructurée; grâce à laquelle il revient régulièrement sur plusieurs scènes, adoptant des points de vue différents et limitant au maximum la présence de dialogues dans le métrage.
Baptisé « Derniers Jours » (« Last Days« ), le film conclut ainsi la « Trilogie de la Mort » de Gus Van Sant dont Gerry (2002) était le premier opus.
Réception critique et commerciale À sa sortie en juillet 2005, « Last Days » de Gus Van Sant séduit les critiques qui soulignent sa lenteur étudiée et le caractère émouvant du métrage.
Le film remporte par ailleurs le Prix Vulcain de l’artiste technicien au Festival de Cannes 2005 et est nominé aux Independent Spirit Awards pour sa photographie.
Au box office, le film est un succès d’estime et rapporte près de 2.
5 millions de dollars, malgré une distribution minimaliste (31 salles au USA).