Premiers pas Ambroise Vollard grandit sur l’île de la Réunion auprès d’un père notaire et austère.
Lorsqu’en 1885, il quitte son foyer pour rejoindre la métropole, son père exige de lui qu’il aille étudier le droit.
Après un court passage par Montpellier, il rejoint Paris.
Peu à peu il déserte les couloirs de l’université pour les allées des galeristes et autres bouquinistes.
Abandonnant ces études, il commence par travailler dans une galerie avant d’ouvrir la sienne en 1893.
C’est dans cette modeste galerie de la rue Laffitte que vont s’écrire les premières pages d’un fabuleux destin.
Sa carrière Marchand d’art et galeriste Bien qu’il se soit lié d’amitié avec Auguste Renoir et qu’il ait exposé certaines des œuvres du peintre impressionniste, c’est surtout en mettant sur le devant de la scène des peintres d’avant-garde qu’Ambroise Vollard va se distinguer.
Il contribuera ainsi à la reconnaissance des œuvres de Paul Gauguin, Henri Matisse, Paul Cézanne, ou encore Maurice de Vlaminck.
C’est encore grâce à Ambroise Vollard que Picasso obtiendra sa première exposition en 1903.
Éditeur Sa réussite dans le monde de l’édition est plus discrète.
Il publie bien, et ce, dès l’année 1889, quelques recueils de poèmes, mais sa tentative de lancement d’une revue, « L’estampe moderne », en 1895 est un cuisant échec.
Seul le premier numéro finit par paraître.
Écrivain L’écriture chez Ambroise Vollard apparaît comme un agréable passe-temps.
Ami et fervent admirateur d’Alfred Jarry, il reprend le personnage d’Ubu à travers notamment deux romans intitulés respectivement « Ubu colonial » et « Le père Ubu » à la guerre.
Il est également auteur d’ouvrages relatant son métier passé à côtoyer de grands artistes.
Son action Sa grande contribution au monde de l’art valut à Ambroise Vollard d’être décoré de la Légion d’honneur en 1911.
Son île natale lui rend également hommage en attribuant son nom à un théâtre local.