J’ai choisi le Burkina Faso, le pays des hommes intègres.
Au cours de ma vie, je regardais l’Afrique noire avec des yeux rêveurs.
Je voulais connaître cette grande terre pleine de soleil ayant de multiples traditions, des bêtes sauvages, des baobabs, etc.
Mes vieux livres de géographie du temps de mes années scolaires me révélaient un peuple habillé de paille avec des masques, possédant des lances, des couteaux, des arcs, les femmes aux seins nues.
Les maisons appelées cases, faites de terre battue aux toits en paille.
En un mot, une vie à l’état préhistorique.
Décembre 2007, je prenais mon billet d’avion pour la destination Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.
Pourquoi ? C’est le seul pays où il y avait peu de troubles.
Les habitants de cette ville sont appelés les Ouagalais.
Partis de Roissy Charles De Gaulle où la température était à moins six degrés, j’arrive à Ouagadougou après 5h 30 de vol.
Il fait nuit et je me retrouve avec une température locale de 34°C soit une différence de 40°C pour mon organisme.
Ainsi, la soif se fait ressentir et ce fut l’occasion de découvrir le premier sachet d’eau minérale.
Ouagadougou est aussi appelée Ouaga.
Elle est la capitale du Burkina Faso, pays des Burkinabès.
J’avais loué mes nuitées dans des chambres d’hôtes.
Une nuit très chaude de sommeil pour récupérer.
Le matin, il me tardait d’aller vite au portillon de la cour découvrir ce qu’était l’extérieur.
A ma grande surprise, c’est une terre couleur argile, avec un environnement très poussiéreux, des routes pleines de trous, sans goudron dessus et j’ai appris qu’il n’y en aurait pas de sitôt.
Dehors, les femmes en tenues traditionnelles aux couleurs merveilleuses, sillonnent les artères des quartiers.
Les enfants sur le dos, sont tenus par des morceaux de pagne.
Les hommes eux, sont habillés souvent à l’européenne.
Le Burkina Faso est l’un des plus pauvres pays du monde, une envie me disait d’aller rencontrer cette population.
Je suis maintenant installé dans ce merveilleux pays, où j’ai une passion : aider à la hauteur de mes moyens un centre de formations féminines dans le domaine de la peinture.
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.