En excluant de son alimentation la viande rouge, la personne qui adopte un régime végétarien s’expose à des carences en fer.
Or, le fer entre dans la composition de l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène jusqu’aux cellules.
Un manque de fer entraîne un état de fatigue et des difficultés de concentration.
Il faut savoir que les végétariens ne sont pas les seuls concernés par le manque de fer, puisque c’est l’une des carences les plus repandues dans nos sociétés occidentales.
Les femmes sont particulièrement exposées, du fait des règles, qui font perdre du sang.
On trouve deux types de fer : Le fer héminique, contenu dans les produits animaux (viande, lait, œuf) : il est facilement assimilé par l’organisme.
Le fer non-héminique, contenu dans les céréales et végétaux : il est moins facilement assimilé, mais d’aussi bonne qualtié que le fer héminique.
Les végétariens, contrairement aux végétaliens, peuvent consommer des œufs et produits laitiers qui contiennent du fer héminique.
Ils peuvent aussi trouver du fer non héminique dans les légumes verts foncés (brocolis, choux de Bruxelles, mâche).
Il faut savoir que certains aliments consommés en trop grande quantité freinent l’absorption du fer.
C’est le cas notamment du thé et du café.
En revanche, la vitamine C favorise son absorption.
Dans tous les cas, les carences ne sont pas forcément visibles.
C’est pour cela qu’il est conseillé de faire un bilan sanguin après l’adoption d’un régime spécifique, pour vérifier que celui-ci est équilibré.
Cela permet d’éviter bien des petits tracas, en rectifiant le tir au plus vite.
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