Les Arts Japonais L’écriture L’écriture japonaise est issue de l’écriture idéogrammatique chinoise.
Elle est composée des idéogrammes Kanji auxquels a été rajouté l’alphabet syllabique (hiragana).
Elle a donnée naissance à la calligraphie et au Sumi-e.
Littérature L’œuvre fondatrice, le « Dit de Genji », fut écrite par une femme.
Celle-ci écrivit en hiragana, le kanji étant réservé aux hommes.
Poésie Les premiers poèmes sont d’influence chinoise.
Plus tard, naît le haïku (poème en 17 syllabes), Matsuo Bashô est considéré comme le plus grand poète japonais.
Il fut aussi un grand maître ZEN.
La peinture Là aussi, teintée, à l’origine, de thèmes romantiques et se traduisant par une recherche de la finesse et de l’esthétisme, elle va être bouleversée par l’arrivée d’un art plus guerrier.
Ukiyo-e ou estampe japonaise.
Art populaire, se caractérisant par une vision humoristique du quotidien.
Le théâtre : L’art Kagura des origines va donner naissance à un art théâtral très sophistiqué et symbolique : le Nô.
A noter aussi le théâtre de marionnettes BUNRAKU.
La sculpture L’influence de la Chine et de la religion, dominent, là aussi, les débuts, mais cèdent peu à peu la place à un style japonais plus anguleux, suivi plus tard par une thématique populaire (poupées, Netsuke).
La peinture et la céramique devenant des arts majeurs, la sculpture japonaise s’effacera du devant de la scène.
La musique Largement inspirée par la Chine à ses débuts, la musique japonaise se caractérise par une utilisation du ton mineur.
Pour finir, citons aussi l’Ikebana (art floral), l’Origami, (pliage de papier), le Sumi-e (dessin à l’encre), le jardin japonais et, plus récemment, l’art Manga.
Conclusion Les arts sont le reflet de l’histoire du Japon.
Au fil du temps, ils se sont codifiés.
D’inspiration Chinoise à leur début, ils perdent peu à peu cette influence en traversant les périodes des guerres entre samouraïs.
L’art se fait alors, ascétique, dépouillé : tranchant comme un katana.
Il n’y a que très récemment que les artistes ont pu se libérer du poids du passé.
L’écrivain Yukio Mishima (1925-1970) montre bien ce grand écart entre un passé pesant et la tentative de se libérer des codes du passé.
Pour finir cette présentation, je vous conseille l’excellent portail japonais Clickjapan.
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