Rachat du PSG par QSI

QSI a racheté 70% des parts du club (achat qui prendra effet le 1er juillet 2011), devenant ainsi le nouveau propriétaire.
Cela a engendré moult rumeurs et histoires folles au sein de la population parisienne, car beaucoup faisaient le lien avec le club de Manchester City, club qui, sous l’égide de son mécène qatari, a construit ces dernières années son équipe à coups de dizaines de millions.

Pour certains supporters, c’est le début d’un rêve, d’une nouvelle ère, avec un nouveau portefeuille bien garni qui permettrait de se donner de nouvelles ambitions.
Pour d’autres, l’heure est au doute : les nouveaux propriétaires vont-ils faire table rase et repartir avec un tout nouveau staff ? Cette solution est souvent prisée par certains nouveaux propriétaires et qui, pourtant, n’a que très rarement fait ses preuves.
Pour le moment, Robin Leproux (président) et Antoine Kombouaré (coach) sont confirmés dans leurs rôles respectifs, mais on peut s’attendre à ce que QSI n’ait pas de pitié en cas de performances décevantes durant la saison 2011-2012 à venir.

En revanche, c’est du coté de la cellule de recrutement que cela bouge : Leonardo (ex-entraîneur de l’Inter Milan, ex-joueur du PSG durant la saison 96-97) est sur le point de faire partie du nouvel organigramme de Paris.
Son rôle se précise de plus en plus au fil des jours, et serait celui de Manager Sportif (poste qui n’existait pas auparavant, Alain Roche étant le « chef » de la cellule de recrutement).
On ne connaît pas encore le destin de ce dernier, car de nombreuses critiques ont été émises concernant ses prestations ces dernières années, et il se pourrait qu’il soit remercié, ou qu’il travaille sous les ordres de Leonardo.
Concernant le mercato, il y a du concret; contrairement aux autres équipes de L1, Paris s’active : Nicolas Douchez, en fin de contrat avec Rennes (gardien de but), Kévin Gaméro, arraché au FC Lorient pour 15 millions d’euros (attaquant), et beaucoup de rumeurs (Berbatov, Ganso…).
Avec son nouvel actionnaire majoritaire, Paris a donc les moyens de rêver; mais cela va-t-il se réaliser, ou simplement ajouter un nouveau flop retentissant dans ce monde du football business ?