Après des années de doutes alimentés par une quantité d’études épidémiologiques et biologiques, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de classer comme « possiblement cancérogènes » les champs électromagnétiques de radiofréquences, y compris ceux de la téléphonie mobile.
Les gliomes en ligne de mire ! Sont visés en premier lieu les gliomes, un type de cancer du cerveau relativement rare, que l’on retrouverait en plus grand nombre chez les utilisateurs intensifs du portable.
L’OMS reconnaît que les preuves d’un risque cancérogène restent limités chez l’homme, et invite à conduire des études complémentaires.
Des précautions à prendre Maintenant, les cinq milliards d’utilisateurs de téléphones mobiles dans le monde sont amenés à prendre quelques précautions d’usage.
En effet, ils sont invités à favoriser l’oreillette et à écrire des SMS (Small Messages Sending), plutôt qu’à passer un appel vocal.
Cependant, les risques sont à définir plus précisément par les autorités compétentes.
Pas de panique Le risque de développer un cancer induit par une utilisation intensive de téléphones portables est manifestement limité, mais le voilà néanmoins reconnu.
Aussi, quiconque qui apprendra qu’il développe une tumeur cérébrale, probablement liée à l’usage excessif de son téléphone mobile, ne pourra pas dire qu’il ne le savait pas…
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