L’acupuncture : qu’est-ce que c’est au juste ? L’acupuncture est l’une des cinq branches de la médecine chinoise.
Basée sur une approche énergétique, elle agit que le Qi, axes de circulation dans le corps.
En piquant à l’aide d’aiguilles, en des points stratégiques du corps, l’acupuncture vise à rétablir des déséquilibres, qu’ils soient d’ordre psychique ou organique.
Souvent utilisée en prévention ou en plus d’un traitement médicamenteux, l’acupuncture agit sur les problèmes courants, comme la nervosité ou les maux de tête.
On s’en souvient souvent comme d’un moyen pour arrêter le tabac, mais elle agit aussi sur des difficultés plus profondes : gastro-intestinales, respiratoires ou encore les déprimes.
Si vous souffrez de stress et dépression, que vous avez un syndrome anxio dépressif, que vous souhaitez traiter l’insomnie qui vous mine, cherchez une aide du côté de l’acupuncture peut être une solution.
Lors de la première consultation Il existe l’idée que l’acupuncture est une technique aléatoire utilisée par des charlatans en tous genres.
Dès la première consultation, le spécialiste vous fera un bilan par le biais d’un questionnaire varié et parfois un peu déroutant : il vous interrogera peut-être sur vos préférences alimentaires… il utilisera aussi l’observation et la palpation et s’enquerra de vos difficultés.
Et si vous imaginez déjà vous retrouver couvert d’aiguilles généreuses, détrompez-vous ! Les aiguilles, prévues pour cet usage, s’insèrent facilement sous la peau et sont relativement fines.
L’acupuncture, en fonction de vos maux, plantera jusqu’à quinze aiguilles pour une séance de quinze à quarante-cinq minutes pendant lesquelles de nombreux patients s’endorment.
Si vous redoutez la douleur, sachez que la piqûre est légère et que la sensation ne vaut qu’au moment du placement des aiguilles.
Ce qui est remis en cause L’acupuncture se divise en raison des différences de protocoles entre cette médecine alternative chinoise ou japonaise et celle plus conventionnelle occidentale.
Différences qui rendent les études difficiles et le nombre de patients témoins limités aussi.
Un rapport établi en 1997 par le NIH (États-Unis) met cependant en évidence le soulagement généré par l’acupuncture dans une quinzaine d’affections comme les nausées post-opératoires ou celles liées à la grossesse.
En 2002, c’est l’OMS qui livrait une liste d’affections pour lesquelles l’acupuncture avait vraiment joué un rôle : symptômes liés à la chimiothérapie, hypertension ou hypotension artérielle, douleurs aux genoux, au dos, coliques rénales ou biliaires… et la dépression mentale ! Par ailleurs, il est établi que les risques encourus restent minimes : les aiguilles doivent être à usage unique et les quelques rougeurs ou la fatigue qui pourraient survenir après une séance ne sont que passagères.
En quoi l’acupuncture et dépression pourraient faire bon ménage ? En cas de suspicion de dépression, il est prépondérant de faire le point avec un médecin généraliste par exemple, car l’acupuncture n’est généralement pas utilisée comme un traitement de fond, mais comme une aide.
Elle vient compléter les soutiens médicamenteux, voire psychologiques mis en place.
L’acupuncture établira cependant dès le départ, une analyse complète de votre état pour déterminer ce qui dans votre mode de vie peut expliquer une baisse d’énergie dans votre organisme (problème qui peut-être lié au foi ou au pancréas entre autres).
Toutefois, il faut savoir que les études menées ont montré que l’acupuncture fonctionnait pour les dépressions légères ou pour les femmes enceintes, qui posent un vrai souci thérapeutique lié à leur état.
Pour les dépressions lourdes, l’acupuncture à laquelle on impute souvent un effet placebo ou un impact lié à la relation au praticien, doit rester un complément.
S’il semble qu’il n’y ait pas de réels effets secondaires, il ne s’agit pas pour autant de passer à côté d’une aide médicale qui s’impose.
Dépression, acupuncture : un cocktail à utiliser de manière raisonnée !