© Annie in Beziers (Flickr) Même le très jeune adolescent qui est à la recherche de son identité, qui voit son corps se modifier et semble encore un enfant, peut lancer des messages significatifs.
Cela peut se traduire par un refus d’aller au collège, en sport, des dessins explicitent de visions négatives, des blogs avec des photos et des textes morbides, jusqu’à des marques physiques comme la scarification.
Le physique tient alors une place importante dans sa vie et le bouleverse.
L’isolement et la tristesse, la souffrance ressentie par l’adolescent ne seront pas toujours évidente à percevoir par l’entourage.
La rébellion fait souvent partie du processus avec un sentiment de rejet où l’adulte apparaît comme quelqu’un qui ne peut pas comprendre.
Certes s’il s’agit aussi d’une période où le jeune s’affirme, prend position et défend ses idées, ce qui peut « brouiller » la relation à l’autre.
Le mal être étant confondu avec un désir d’affronter l’autorité, lié à l’âge.
Il n’y a pas de « bons » ou de « mauvais »parents, car chacun réagit selon son éducation, ses pulsions, son vécu.
Il faut juste rester au maximum à l’écoute, échanger et maintenir le contact pour tenter de comprendre ce qui se passe dans sa tête quand on a décelé un signe de mal être.
Laisser une porte ouverte pour que celui-ci puisse se tourner au bon moment vers une personne de son choix.
Tenter ensemble de trouver une solution sans dire « non » de façon spontanée, mais chercher la réflexion.
L’amour et l’écoute sont les meilleurs remèdes avec aussi différents professionnels et associations concernés qui peuvent aider à rétablir un contact et à mieux se comprendre.
L’adolescence reste l’ étape décisive de la vie où les changements physiques, les envies, les refus, les rencontres, le ressenti, perturbent et marquent le passage vers un autre univers plus « dur » ou plus responsable qui effraie.
Ne négligeons pas cette période.