Né le 22 octobre 1949 à Strasbourg, Arsène Wenger débute sa carrière de footballeur professionnel en 1973, à 24 ans lorsqu’il est enrôlé par le club de Mulhouse, en deuxième division.
Installé au poste de défenseur central du fait de sa grande taille (1,93 m), il découvre enfin la première division en 1978, à 29 ans, au RC Strasbourg.
C’est l’apogée de sa carrière de joueur professionnel où il dispute la coupe d’Europe et fait partie de l’épopée de 1979, qui voit le RC Strasbourg devenir champion de France.
Seulement, en trois saisons, il ne joue que treize rencontres, montrant ainsi ses limites pour le football de haut niveau.
Déjà, on loue ses capacités d’analyse du jeu.
Il arrête donc sa carrière de joueur en 1981, à 32 ans, et décide immédiatement d’embrasser la carrière d’entraîneur.
Après avoir fait ses preuves dans la formation au RC Strasbourg, il devient entraîneur principal de l’AS Nancy-Lorraine en 1984, club dans lequel il obtient des résultats corrects jusqu’en 1987.
Mais c’est en atterrissant à l’AS Monaco que sa carrière d’entraîneur décolle vraiment.
Dès sa première saison à la tête de l’équipe, il devient champion de France, en 1988.
Il dispute la finale de la Coupe des Coupes en 1992 mais s’incline face au Werder Brême quelques jours après le drame de Furiani.
Au niveau national, Monaco possède de bons joueurs comme George Weah mais, est barré par le grand Marseille des Didier Deschamps et consorts.
Débarqué en 1994, il s’exile deux saisons au Japon, au Nagoya Grampus, puis signe à Arsenal en 1996.
C’est le premier étranger à occuper le poste de manager du club.
Il installe sa légende, faisant le doublé coupe-championnat en 1998.
Après un autre doublé en 2002, Arsenal va même jusqu’à tout gagner en 2004, restant invaincu pendant les 38 matchs du championnat.
Depuis, si les résultats sont en dent de scie (une finale de Ligue des Champions en 2006), Wenger est toujours loué pour sa capacité à attirer des jeunes joueurs et les transformer en stars montantes, ainsi que pratiquer un jeu offensif.
Ses nombreuses piques adressées à Alex Ferguson, manager de Manchester United, et Raymond Domenech restent aussi dans les mémoires.