Les apiculteurs, agriculteurs et élus locaux poussent un cri d’alarme, tandis que des associations « vertes » attaquent en justice les industriels.
En attendant, les abeilles tenteraient de s’adapter en migrant vers les villes.
Chaque année, ce sont des centaines de millions ou des milliards de ces insectes qui disparaissent.
Des études scientifiques de pointe incriminent en particulier les pesticides appartenant au groupe des néonicotinoïdes, certains de ces produits sont aujourd’hui interdits en Italie, en Slovénie et même en Allemagne (pays d’origine de la firme nationale Bayer.
) Mais le déclin des populations d’abeilles serait dû à une combinaison de facteurs tels que maladies, perte des zones d’habitat, ou à une interaction des pesticides avec les fongicides.
Selon d’autres chercheurs, la perturbation des champs magnétiques terrestres provoquée par les antennes et réseaux pour téléphones mobiles et ordinateurs portables (WiFi) serait responsable : en effet, les abeilles, mais aussi les oiseaux, les anguilles, les cétacés qui les empruntent seraient désorientés et perdraient leur route.
Pourtant, un phénomène d’adaptation a peut-être lieu en ce moment, les abeilles sont moins nombreuses à la campagne et on constate leur présence en zone urbaine dans nos grandes villes, près de 200 ruches au total viennent d’être dénombrées sur les toits des monuments, hôtels et restaurants de Paris, dont l’opéra et le Grand Palais.
De plus, elles produisent davantage de miel que leurs consœurs rurales : les deux ruches des toits du Grand Palais ont fourni 50K de miel au printemps 2010.
Y a-t-il là un motif d’espoir ?
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