La récente chute des marchés suite aux événement climatiques au Japon nous rappelle que la bourse peut se montrer impitoyable avec les petits porteurs qui ne se protégent pas.
En effet, investir en bourse, c’est se fixer un objectif de gains, mais aussi un seuil de perte en-dessous duquel on ne souhaite pas descendre.
C’est pourquoi, lorsqu’un investisseur achète une action, il doit se fixer un point d’invalidation, c’est-à-dire un prix qui, lorsqu’il sera atteint, invalidera le scénario de hausse et soldera la position en constant une perte.
Comment procéder ? Avant tout, il est nécessaire de se procurer un graphique de l’évolution des cours de l’action dans le temps, et la majorité des sites boursiers proposent cet outil gratuitement et souvent en temps réel ! Ensuite, en s’appuyant sur ce graphique des cours, il convient de fixer trois points : Le prix sur lequel l’achat sera déclenché.
Le prix correspondant à l’objectif de gain.
Le prix correspondant à l’invalidation du scénario de hausse (ce prix est inférieur au prix d’acquisition).
Ce dernier prix, qui est régulièrement oublié, est appelé le «stop loos»; il s’agit d’un ordre de vente programmé qui se déclenche si les cours atteignent le point désigné.
Pourquoi se fixer un prix planché et constater une perte ? Car personne ne peut dire si une action prolongera sa hausse, personne ne peut prévoir les évènements géopolitiques, les catastrophes climatiques et leur impact sur les cours boursiers.
Donc, afin de prémunir son capital, il faut toujours prévoir un scénario fataliste et placer un «stop loos».
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