Sa jeunesse Louise de Marillac est née le 12 août 1591 dans la ville de Mauriac dans le Cantal.
Elle est alors la fille d’un grand seigneur, Louis 1er de Marillac qui décide de placer la jeune Louise en pension chez les religieuses dominicaines de Poissy.
Elle bénéficie alors d’une solide éducation aussi bien religieuse que morale.
Après la mort de son père en 1604, elle est placée par son oncle dans un foyer pour jeunes filles nobles puis fréquente les « Capucines » du Faubourg Saint Honoré, où elle aurait fait vœu de servir Dieu.
Mais elle renonce à ce projet et se voit forcer d’épouser en 1613 un bourgeois, Antoine le Gras.
De cette union naîtra un fils prénommé Michel.
Le bonheur est de courte durée pour Louise de Marillac, puisque son mari décède en 1625 des suites de la tuberculose.
Elle se retrouve donc veuve à l’âge de 34 ans.
Elle sombre dans la dépression et la mélancolie.
Mais sa rencontre avec Saint Vincent de Paul va changer à tout jamais le cours de son existence.
Une fin de vie consacrée à Dieu À la fin de l’année 1625, Louise fait la connaissance d’un prêtre, Vincent de Paul.
Très vite, elle apporte son aide et sa foi dans toutes les actions charitables qu’ils mèneront ensemble.
En 1633, ils fondent tous les deux la compagnie « Les filles de la Charité » qui a pour but d’aider les pauvres et les nécessiteux, mais aussi tous les exclus.
Louise de Marillac prend rapidement le commandement de la compagnie et crée plusieurs écoles pour des jeunes filles pauvres.
Elle recueille aussi des orphelins à qui elle apporte un soutien moral et crée des maisons pour enfants.
Elle meurt le 15 mars 1660.
Son œuvre sera reconnue par l’Église Catholique lorsqu’elle sera béatifiée par le pape Benoit XV en 1920 puis canonisée par le pape Pie XI en 1934.
Elle devient alors Ste Louise de Marillac.
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