Synopsis Howard Marks, est l’exemple type de la contre-culture britannique.
Malgré qu’il soit issu d’un milieu populaire, son intelligence lui permettra de s’inscrire à la prestigieuse université d’Oxford.
Mais là, tout va basculer ! Nous sommes à la fin des années 60, la jeunesse anglaise est en quête de plaisirs nouveaux qu’elle recherche souvent dans les nuages bleutés au parfum de marijuana.
De consommateurs en trafiquant, Howard Marks franchira rapidement le pas pour finir par être considéré comme le plus grand trafiquant de marijuana de tous les temps.
Fortune faite, son insatiable recherche du bonheur poussera Howard Marks toujours plus loin dans l’immoralité sans jamais basculer dans la violence.
Son succès intéressera même l’IRA, la CIA et les services secrets britanniques, lui faisant traverser le monde et la vie avec un flegme tout britannique.
Mister Nice, le film de Bernard Rose, nous raconte la vie de Howard Marks.
Son titre est le sobriquet que portait le dealer et qui caractérise bien ce contrebandier non violent et plein d’humour.
Le film Pour ne pas tomber dans le documentaire long et ennuyeux, Bernard Rose a adopté le ton du divertissement traitant avec fougue et empressement la vie de Nice et les images qui éclatent à l’écran nous emportent soudain au temps du Peace and Love.
Le ton est délibérément calqué sur celui de l’époque, avec ses trucages désuets, et le rythme est celui des voyages hallucinatoires de cette jeunesse en quête d’utopie et nous renvoie aux techniques cinématographiques des sixties.
L’acteur Rhys Ifan, qui incarne Mister Nice, est impressionnant de justesse et de réalisme, mais son attitude flegmatique, sans doute proche de celle de l’authentique Howard Marks, finit par empêcher le spectateur de prendre l’histoire au sérieux.
Soulignons également un excellent David Thewlis dans le rôle de membre de l’IRA.
Le résultat est un film agréable, mais qui ne dépassera pas le stade du bon divertissement à cause d’astuces scéniques qui n’atteignent pas toujours leurs objectifs et ont plutôt tendance à faire décrocher le spectateur actuel.
Un bon moment donc à passer en compagnie de Mr Nice, mais un divertissement qui ressemble trop aux séries des années soixante et qui, à trop vouloir montrer la vacuité de la génération de l’époque, plus en quête de plaisirs rapides et de sensations nouvelles que de réalités, donne hélas une impression de superficialité à l’ensemble du film.
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