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9 avril 2020 18 h 15 min

Analyse et critique du film La Dernière Marche

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Le film « La dernière marche » est un film américain de 1995 réalisé par Tim Robbins.
L’histoire est inspirée d’un livre écrit par la religieuse Sœur Préjean.
Celle-ci, fervente opposante à la peine de mort, part à la rencontre de détenus condamnés à la peine capitale.
Dans le film, elle fait la connaissance de Matthew Poncelet, jeune homme qui vit ses derniers jours dans une prison de Louisiane.

Il est condamné à mort pour le meurtre de deux adolescents.
Au fur et à mesure que le film avance, une relation très spéciale se noue entre eux.
Sœur Préjean accompagnera Poncelet jusqu’à son dernier souffle et se montrera d’une patience et d’une volonté hors du commun envers le jeune homme.
C’est un film brillant et absolument bouleversant.
Certaines scènes sont d’une puissance formidable.
La force de « La dernière marche » est qu’il n’est pas un film larmoyant mais plutôt une interrogation sur la nécessité de la peine de mort.
L’interprétation L’une des grandes qualités du film, outre le scénario et la mise en scène, réside sans aucun doute dans l’interprétation impeccable.

Le rôle de Sœur Préjean fut confié à l’actrice Susan Sarandon et ce choix se révèle être un coup de génie.
Elle y est tout simplement époustouflante de vérité.
Elle ne joue pas Sœur Préjean, elle est Sœur Préjean.
L’autre rôle principal, celui de Matthew Poncelet, fut interprété par Sean Penn et il se révèle absolument parfait.
De la transformation physique à son jeu toute en finesse et en justesse, c’est l’un des rôles les plus affirmés et les plus aboutis de la carrière de Penn.
Les deux acteurs sont tout simplement en symbiose dans leurs rôles respectifs et jouissent d’une connivence essentielle à la réussite du film.
Un succès commercial et critique Bien que « La dernière marche » fut le premier film dans la filmographie de Tim Robbins, force est de constater que ce fut un coup de maître.
La direction d’acteurs, la réalisation et l’écriture du scénario sont autant d’éléments qui donnent à penser que le film fut pour Robbins un authentique projet venant du cœur.
Le film remporta un succès commercial avec plus de 86 millions de dollars de recettes à travers le monde.
Mais le succès fut aussi critique puisque « La dernière marche » reçut des prix prestigieux dont l’Oscar de la meilleure actrice pour Susan Sarandon.