Adaptateur VGA : fiche technique (que faut-il savoir)

Commençons par les adaptateurs les plus répandus et utilisés : Les adaptateurs passifs VGA > Videocomposite Les signaux VGA sont par nature constitués de trois composantes RVB (rouge, verte, bleue) sur trois broches distinctes (1, 2, 3).
Le signal ou videocomposite (connecteur RCA ou Cinch) est quant à lui codé sur un seul fil.

Il faut donc que la carte vidéo soit capable d’une pirouette logicielle, qui fasse apparaître un signal composite unique (et commun) sur les trois broches de sa sortie VGA .
VGA > S-video Une prise S-video comporte deux signaux, plus deux masses et un blindage.
Ces deux signaux sont la luminance (Y, qui revient à une image en nuance de gris) et la chrominance (C, les données de couleur).
Sachant que le signal VGA est émis en RVB, vous comprendrez aisément que la carte vidéo dispose de six combinaisons possibles pour attribuer les signaux Y et C à ses sorties rouge, verte ou bleue.
Renseignez-vous auprès du fabricant, ou consultez la documentation de votre carte vidéo afin de vérifier si elle comporte cette fonctionnalité.

VGA > RGB Même si une prise Péritel (SCART) comporte elle aussi les 3 canaux RVB cités précédemment, elle n’en est pas pour autant compatible avec les signaux issus d’une prise VGA : le codage des données d’image n’est pas le même, tout comme les tensions électriques présentes sur les fils.
Une fois encore, c’est à la carte vidéo qu’il incombe de modifier ses signaux de sortie afin de les rendre compatibles.
Sachez qu’il existe des convertisseurs (et non pas de simples adaptateurs) qui transforment (au sens propre) les signaux VGA pour les rendre compatibles avec les normes Péritel (SCART, RGB) , S-video ou Vidéocomposite (cordon blindé RCA ou Cinch, jaunes par convention).
Les adaptateurs actifs Ces équipements prennent la forme de boîtiers externes, acceptant les signaux VGA en entrée, qui seront alors transformés par un microprocesseur vers la norme requise.
Beaucoup de ces appareils offrent à la fois des signaux vidéocomposite, S-video et péritel, chacun sur le connecteur répondant à sa norme.
Ils disposent toujours de leur propre alimentation.