La xylocaïne : un anesthésique local La Xylocaïne gel ou Xylocaïne visqueuse est un anesthésiant local employé avant les endoscopies gastrique ou vésicale.
Elle est vendue sous deux formes : gel oral Xylocaïne à 2% en tube, aromatisée, utilisé lors des examens endoscopiques du tube digestif ou pour soulager les douleurs buccales ou œsophagiennes.
Gel urétral Xylocaïne à 2% en seringue de 10g, utilisé pour anesthésier l’urètre lors des examens endoscopiques de la vessie.
Le gel oral est tout simplement avalé.
Pour soulager les douleurs buccales, il est mis en bouche et réparti par la langue.
Pour les douleurs du tube digestif, avaler un verre d’eau aussitôt après l’ingestion afin d’éviter l’anesthésie de l’arrière gorge susceptible de provoquer une fausse route.
Le gel urétral s’introduit dans le méat urinaire après désinfection locale.
Le but est d’éliminer la douleur urétrale lors du passage de l’endoscope.
Après 10 minutes maximum l’anesthésie est totale.
Chez l’homme, il convient de placer une pince à verge pendant ce délai.
La quantité de gel sera diminuée chez l’enfant, à raison de 0,1 à 0,2g par kg.
L’utilisation de Xylocaïne peut donner un résultat positif aux contrôles antidopage.
Contre-indications et effets indésirables La Xylocaïne est contre-indiquée en cas d’épilepsie non traitée, de porphyrie et d’hypersensibilité connue à ce type d’anesthésiques.
La Xylocaïne peut rarement provoquer des réactions allergiques voire un choc anaphylactique.
La cause peut en être une hypersensibilité à ce produit.
Dans les autres cas, il s’agit de surdosage ou de passage trop rapide dans le sang.
Les signes d’alerte sont : les bourdonnements d’oreille, la nervosité, les bâillements, l’agitation, les tremblements, le nystagmus (mouvement oculaire involontaire), l’appréhension, la logorrhée, les nausées, les céphalées; un phénomène de tachypnée suivi de dyspnée; la tachycardie, l’hypertension, la dépression cardiovasculaire associée à l’hypotension artérielle avec ou sans collapsus, les troubles du rythme (fibrillation ventriculaire, extrasystoles ventriculaires), les troubles de la conduction avec danger d’arrêt cardiaque.
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