Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, naît le 23 août 1741 au château de Gô, près d’Albi.
Garde maritime à Brest à l’âge de 15 ans, La Pérouse effectue plusieurs campagnes le long des côtes canadiennes.
Fait prisonnier lors d’un engagement contre les Anglais, il est conduit en Angleterre où il est tout de même bien traité.
La Pérouse profite de son séjour forcé pour élargir ses connaissances en navigation astronomique.
Une fois libéré, le jeune marin finit sa formation à Brest.
Il se voit confier plusieurs missions, en participant notamment à la défense de Maké dans l’océan Indien.
En 1781, La Pérouse devient capitaine de vaisseau.
Il est chargé de convoyer une aide financière de plus d’un million de livres pour les Insurgents américains.
L’année suivante, il reçoit l’ordre de détruire les installations anglaises en baie d’Hudson.
Par ses exploits et ses qualités, La Pérouse commence à être connu à Versailles.
Le 1er août 1785, La Pérouse ainsi que 225 marins et scientifiques appareillent de Brest à bord de la Boussole et de l’Astrobale.
La Pérousse est secondé par Antoine de Fleuriot qui prit le commandement de l’Astrobale.
Selon les plans de Louis XVI, La Pérousse et son équipage contournent le Brésil, le Cap Horn, le Chili, l’île de Pâques, avant d’atteindre les îles Sandwich.
Puis, sur la route du Japon, ils découvrent Sakhaline et Hokkaido.
Malheureusement, dans l’archipel des Navigateurs, le commandant de l’Astrobale et onze de ces hommes sont assassinés.
On ignore ce qu’il advint des navires.
Aujourd’hui, on sait qu’ils voguèrent vers les îles Salomon où ils se heurtèrent à la barrière de récifs de l’île de Vanikoro.
Les campagnes de fouilles permettent de penser que certains membres de l’équipage de l’Astrobale survécurent un temps sur l’île, tandis que ceux de la Boussole périrent tous en mer, y compris La Pérousse.
On raconte que Louis XVI se souciait encore du sort de La Pérousse juste avant d’être guillotiné.