La rémunération des enseignants Salaires Bien qu’ayant souvent choisi ce métier par vocation, les enseignants souffrent de leur basse rémunération.
Avec 1574€ de salaire moyen, les enseignants comptent parmi les fonctionnaires les moins payés.
De plus, la prise en compte du changement d’échelon dans le versement de leur salaire peut parfois avoir du retard.
Suppression des postes, difficulté de remplacement Dans le cadre de mesures d’économie, un professeur partant à la retraite sur deux n’est pas remplacé.
De ce fait, l’effectif des classes augmente.
Dans ce cadre, les syndicats enseignants dénoncent les conditions de travail difficiles pour eux comme pour les élèves.
Effectifs De même, le nombre de personnels enseignants spécialisés dans le remplacement de courte durée ou dans le remplacement de longue durée est réduit.
Ce qui rend difficile le remplacement des professeurs en arrêt.
Ces remplacements sont parfois assurés par des étudiants ou des enseignants retraités.
Les syndicats soulignent les limites de cette solution.
Les étudiants n’ont pas les connaissances nécessaires au poste, les retraités ne sont pas dans de bonnes conditions physiques.
Aide aux élèves, formation des enseignants Toujours dans le cadre de ces suppressions de postes, le nombre d’auxiliaires de vie scolaire et même le nombre de RASED (réseaux décidant d’une stratégie pour aider chaque élève en difficulté) est réduit.
Les outils pour aider les enfants en difficulté sont donc de moins en moins nombreux.
Soutien Les stagiaires, après le concours du CRPE, sont affectés immédiatement dans une classe d’école primaire.
Beaucoup ont du mal à remplir leur fonction sans avoir d’autres connaissances du métier que celles qu’ils ont acquises en préparant le concours.
De plus, les tuteurs chargés de les aider durant leur première année scolaire sont eux-même enseignants en poste et n’ont pas toujours suffisamment de temps pour soutenir les stagiaires autant qu’ils en auraient besoin.
Suppression de la carte scolaire Carte scolaire Avec la suppression de la carte scolaire, les parents d’élèves peuvent affecter leurs enfants sans tenir compte des critères géographiques.
Certains établissements courent donc le risque de subir une affluence trop importante d’élève, ce qui nuira à la qualité de leur enseignement.
Tandis que certains établissements, désertés par les élèves pourraient bien disparaître, augmentant le risque de surcharge des autres établissements.
Conclusion L’argument principal des syndicats enseignants contre la politique budgétaire est donc qu’en dégradant les conditions de travail, elle s’oppose à la qualité de l’enseignement primaire et ne se fait pas dans l’intérêt de l’élève.
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.