Le chikungunya a été isolé, pour la première fois, entre 1952 et 1953, au cours d’une épidémie de fièvre qui sévissait chez les peuples Makonde, dans la province Newala en Tanzanie.
Le chikungunya est un virus véhiculé par les arthropodes.
Il est transmis à l’homme par des moustiques, principalement de types « Aedes aegypti » et « Aedes albopictus ».
Cette maladie sévit de façon endémique dans les zones rurales d’Afrique sub-tropicale et sous forme épidémique, les populations non immunes, comme en Inde, au Vietnam, etc.
Toutefois, on a retrouvé quelques rares cas, en Occident.
Il est souvent confondu à la « dengue », en raison de symptômes très similaires.
En langue Malonde, chikungunya signifie « qui marche courbé en avant », en comparaison à l’état des malades souffrant d’intenses douleurs articulaires.
Après une incubation de 2 à 10 jours, les premiers symptômes qui ressemblent à ceux de la grippe apparaissent.
Le malade ressent de fortes douleurs articulaires (poignets, doigts, genoux, chevilles, pieds).
Une fièvre supérieure à 38,5°C.
Des maux de tête.
Des douleurs musculaires importantes.
Une éruption cutanée, sous forme de petites taches.
La maladie évolue rapidement vers une amélioration, avec une disparition de la fièvre, mais les douleurs peuvent persister pendant quelques jours.
Les personnes fragiles, dénutries, ou souffrant de maladies chroniques, sont les plus exposées.
Le meilleur moyen de prévenir le chikungunya est de se protéger des moustiques par des vêtements longs, des répulsifs, des moustiquaires, des insecticides, et par l’élimination des gites larvaires.
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.