Avant-propos En général, les femmes sont les plus touchées et une prédisposition génétique est notée dans un tiers des cas.
Le clignotement incontrôlé des paupières peut concerner un œil seul ou les deux et survient fréquemment vers l’âge de 60 ans.
Les plus jeunes de 30ans à 50 ans peuvent les présenter dans le cadre des spasmes hémifaciaux ou de la moitié du visage.
Les symptômes Il commence généralement par des sensations de grains de sable, de démangeaisons, d’irritation oculaire ou d’une sensibilité à la lumière.
Ensuite, les secousses surviennent de façon répétitive et sont souvent isolées.
Le blépharospasme s’accentue lorsque la personne écoute, marche ou se relaxe.
Au contraire, il se dissipe pendant la parole, le chant, le bâillement, la concentration ou le sommeil.
Les causes La véritable cause reste inconnue, mais le stress, le manque de sommeil et les contrariétés y sont à l’origine.
La carence en magnésium est très souvent mise en cause, comme dans la spasmophilie.
La plupart du temps, le blépharospasme est essentiel, c’est-à-dire sans cause décelable.
Autrement, des maladies sous-jacentes sont possibles telles que : le syndrome de Bruegel avec grimace et fort serrement de la mâchoire, l’inflammation de cornée ou l’atteinte du nerf facial.
Les complications Les blépharospasmes peuvent devenir un véritable handicap dans la mesure où la difficulté à l’ouverture de la paupière donne un état de cécité pratique.
Le ptôsis ou chute de la paupière, la sécheresse oculaire sont à craindre.
Le traitement Votre médecin peut vous prescrire des médicaments relaxants, des anti-inflammatoires comme l’aspirine ou rien du tout.
Buvez un peu de café, prenez des aliments riches en magnésium (chocolats, les cacahuètes, figues séchées, épinard, artichaut…).
L’injection in situ de toxine botulinique est réservée au cas grave, à raison d’une fois tous les trois mois.
La blépharoplastie pratiquée sous anesthésie locale soulage près de trois patients sur quatre.
En conclusion, les blépharospasmes ne doivent pas être négligés.
La prise en charge des grandes fatigues, le bon contrôle du sommeil sont très importants.
Pour les formes graves, l’association des personnes atteintes d’un blépharospasme est une excellente alternative.
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