Il est clair que « l’île aux belles eaux », comme l’appelaient les premiers européens à y poser les pieds, possède un paysage unique.
Il existe cependant un aspect peu connu de ce petit paradis.
En effet, la Guadeloupe accumule les indicateurs négatifs : c’est l’un des départements les plus violents de France, l’un des départements ayant les routes les plus meurtrières de France, l’un des département les plus touchés par le VIH, vie plus chère, etc.
Ces différents indicateurs permettent de montrer que la vie n’est pas si paradisiaque; les locaux ne sont pas constamment en vacances.
Evidemment, les guadeloupéens travaillent, ni plus ni moins que les continentaux, mais n’ont pas le même pouvoir d’achat que ces derniers, notamment à cause du problème de la double-taxe qui touchent de nombreux produits (le produit est importé en France une première fois, puis une seconde fois vers la Guadeloupe).
De plus, la violence y est présente, comme partout évidemment, mais il est triste de constater la longue liste de faits divers quotidiens, surtout pour cette si petite île qui est une destination prisée par de nombreux vacanciers.
Vols, agressions, meurtres, rythment la vie des habitants, au point qu’il est peu prudent de se balader au centre-ville de Pointe-à-Pitre avec bracelets, colliers et autres montres un peu trop claquants.
La réalité est qu’il est bon de partir en vacances vers cette destination qui est idéale pour passer quelques jours au soleil, mais il ne faut pas compter s’y installer pour avoir « la belle vie ».
Ne pas pouvoir se balader en centre-ville avec ses lunettes neuves ou son lecteur mp3 dernier cri se révèle vite être frustrant.
Le but n’est pas de faire peur, mais de rétablir une certaine vérité, cachée, notamment par certains locaux qui, par un comportement assez chauvin, préfèrent passer sous silence ces côtés négatifs de la vie guadeloupéenne.
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