En 1609, grâce à une lunette astronomique, l’Italien Galilée fut le premier à distinguer les montagnes et les cratères de la Lune.
Jusqu’à la moitié du XXème siècle, les plus grands astronomes ne connurent que l’un des deux visages de la Lune.
Car la lune, tout en tournant autour de notre planète (ce mouvement s’appelle la révolution), tourne légèrement sur elle-même (ce mouvement s’appelle la rotation).
Ainsi, quand la lune est à mi-parcours de son orbite (le tour qu’elle effectue autour de la Terre), elle a, dans le même temps, fait un demi-tour sur elle-même.
Nous voyons donc toujours la même face.
Il a fallu attendre jusqu’en 1959 que des sondes spatiales puissent aller photographier l’autre côté pour savoir à quoi ressemblait l’autre face de la Lune.
On trouve sur la lune des montagnes atteignant 8000 mètres de haut, des cratères de toutes les tailles, allant de quelques millimètres à 200 kilomètres de diamètre, des vastes plaines et des bassins pouvant s’allonger sur près de 1500 kilomètres.
La température minimale à la surface de la lune, à l’équateur est de – 170 degrés, aux pôles de – 200 degrés et la température maximale à la surface de la lune est de + 120 degrés.
Comme la lune est plus petite que notre planète, sa force d’attraction est aussi plus faible, elle n’est donc pas capable de maintenir à sa surface les petites particules de gaz qui forment notre atmosphère.
Donc, quand les météorites se précipitent sur la lune, il n’y a rien pour les freiner.
Et comme il n’y a pas d’air sur la lune, il n’y a pas la moindre trace de vie, c’est un désert.
La lune et notre planète ont environ le même âge, mais comme elles se sont toutes les deux formées il y a 4 milliards d’années environ, on ne peut pas raconter les conditions de leur naissance avec certitude.
La lune ne brille pas par elle-même, c’est le soleil qui l’éclaire, ainsi nous pouvons la voir dans le ciel.