L’historique Le papier à rouler, à partir de 1850 devient un produit de consommation couramment vendu.
Il est proposé alors en cahier.
Les feuilles sont très fines et permettent de rouler son tabac à l’intérieur, car elles sont combustibles.
Le visuel est très travaillé de façon à attirer les regards.
De nombreuses marques se partagent le marché, dont le papier JB du nom de Jean Bardou, l’universel, la France illustrée et enfin le papier Riz.
En fait, ce mot évoque la matière première qui entre dans la composition du papier : le riz.
Tout au long des années, des recherches seront faites pour améliorer la fabrication du papier qui doit être bon pour la santé.
Ce papier doit être très fin, sans colle, ils peuvent être parfumés ou pas.
Il ne doit pas contenir des substances qui masqueraient le gout du tabac.
Il sera parfois filigrané, marque de luxe.
Mais au fil du temps, sa composition et ses modes de fabrication vont changer.
Les innovations sont nombreuses dans ce domaine, et la composition variera avec l’ajout de certains, dont le camphre, l’anis, le sulfate de fer, la quinine, le thé, le miel, l’ambroisie, l’eucalyptus, les bougeons de sapin, la verveine.
L’impact sur la santé La vente de feuilles à rouler est en constante progression.
En effet, c’est moins cher que d’acheter ses cigarettes.
A priori, le papier des cigarettes fabriquées serait plus nocif, en raison des additifs qu’il contient, pour pouvoir contrôler la combustion du tabac.
En effet, il y est ajouté du carbonate de calcium, du phosphate, des nitrates et du tartrate, autant d’éléments nocifs pour notre santé.
Cependant, ne pensez pas que rouler ses cigarettes soit moins toxique.
Sous cette forme, c’est le tabac qui est mis en cause par une étude récente.
Le tabac serait encore plus toxique que les cigarettes.
Le rendement en goudrons, nicotine et monoxyde de carbone durant la combustion est de 3 à 6 fois supérieur.
D’ailleurs en cigarettes, il serait interdit à la vente pour cause de trop grande toxicité.
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