Se préparer psychologiquement en amont Il est primordial d’envisager un projet de cession de son entreprise au moins 2 ou 3 ans avant de passer à l’acte.
C’est un processus entraînant des conséquences sur le plan économique, social, juridique, mais aussi humain, d’où l’importance de prendre du temps pour y méditer et se préparer psychologiquement.
En effet, la valeur affective du dirigeant pour son entreprise est souvent forte, ce qui renforce la délicatesse de l’opération.
Evaluer son entreprise C’est clairement l’une des étapes les plus importantes du processus : l’optimisation de la valeur de l’entreprise et la fixation d’un prix de vente.
Les méthodes d’évaluation ne manquent pas.
L’approche patrimoniale paraît cependant incontournable dans l’univers de la transmission, dont la force est sa simplicité conceptuelle : il s’agit d’une somme algébrique des éléments d’actif et des engagements vis-à-vis des tiers de la société.
Pour optimiser cette valeur, il convient parfois de réaliser certaines modifications (au niveau juridique voire même au niveau du management) afin de maximiser les cash flows futurs qui constitueront un argument de vente de taille.
Mise en vente et filtrage des candidats Les statistiques montrent qu’une transmission idéale se fait généralement entre la fin de phase de croissance et le début de la phase de maturité.
Deux tiers des reprises sont des transmissions familiales et donnent la plupart du temps des résultats fructueux.
Pour le reste, le chef d’entreprise doit trouver le repreneur, et cette mise en relation peut s’avérer compliquée.
Ainsi, il existe des sociétés de rapprochement (structures spécialisées ou professionnels indépendants) pour faciliter cette rencontre cédant/repreneur, mais surtout pour optimiser le filtrage des candidats afin de garder le meilleur profil.
Les qualités et compétences, l’expérience, mais aussi les ressources financières sont autant d’informations clés étudiées chez chaque repreneur, et dont il faudra nécessairement vérifier la véracité.
Négociation et accompagnement Les éléments négociés en priorité sont le prix de vente, les clauses de garanties, l’échelonnement des paiements.
Cependant, il ne faut pas négliger la négociation relative au futur du chef d’entreprise actuel (maintien des parts sociales, paiement des dividendes, prime de départ, etc.
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De plus, l’expérience souligne la nécessité d’accompagner le repreneur pendant les premières années afin d’assurer un transfert de compétences efficace et une transition réussie.
Ainsi, le repreneur gagnera en crédibilité auprès des salariés actuels de la société, ainsi que pour trouver des financements, mais également pour maintenir de bonnes relations avec les fournisseurs et clients.