Apprécié et appréciable, le vin est une boisson acide, ce qui explique sa digestibilité et la facilité avec laquelle on peut l’absorber au cours des repas.
Son acidité, voisine de celle du suc gastrique, favorise la digestion des protéines (viandes, charcuterie, fromages), mais les qualités de cette boisson entraînent malheureusement sa surconsommation et ce d’autant plus que les vins de qualité ordinaire sont d’un prix de revient nettement plus faible que d’autres boissons, tels les eaux minérales ou les jus de fruits.
Par ailleurs, la tendance actuelle est de favoriser la consommation de vin à degré alcoolique élevé (12° et plus).
Les petits vins légers ne dépassent guère leur territoire de production car ils se conservent mal.
Les processus de coupage, d’enrichissement en alcool, de conservation par le sulfitage (vins blancs), aggravent la toxicité des vins.
Il est bien sûr toujours préférable de consommer un bon vin plutôt qu’on produit de qualité médiocre, à haute teneur alcoolique, mais même les bons vins ne mettent pas à l’abri de l’alcoolisme et de ses complications.
Un litre de vin courant fournit de 80 à 100g d’alcool pur.
Cette quantité, rappelons-le, doit représenter un maximum à ne pas dépasser chez l’homme.
Chez la femme, elle est réduite de moitié.
Le travailleur de force peut augmenter cette ration, mais en aucun cas, il ne faut dépasser 150g par jour.
Nul ne saurait nier qu’il est agréable de boire du vin et qu’un bon repas ne prend toute sa saveur qu’accompagné de bons vins : mais il faut éviter la consommation abusive qui engendre, malheureusement, une dépendance à long terme, et qu’il est fort difficile de s’en sortir soi-même.
C’est pour cela que bon nombre d’associations aident les personnes dépendantes, en organisant des réunions où chacun peut exprimer son parcours et ainsi venir en aide aux autres.
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