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26 mars 2020 8 h 57 min

Le développement durable, un tabou économique ?

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Est-il si dur d’intégrer le développement durable dans notre économie aujourd’hui ? Si l’on considère la question d’un point de vue économique, on pourra dire que oui vu les coûts qui seront générés.
Mais derrière cet argument, se cache parfois un sérieux manque de volontarisme des principaux acteurs : l’État et les entreprises.

Rappelons-nous que lors de la conférence de Copenhague (décembre 2009) : tout le monde s’attendait à des accords concrets en matière de lutte contre le changement climatique.
Seulement, à force de vouloir remédier aux problèmes écologiques avec un raisonnement économique qui ne fait que privilégier le profit malgré tout, les États ont juste réussi à se plonger dans l’embarra de l’échec.
En fait, le système capitaliste doit, aujourd’hui, sa survie à la production, l’exportation et l’exploitation des énergies fossiles (charbon, pétrole).
Essayez donc de vivre une semaine sans ces énergies et vous verrez à quel point le monde sera désorienté ! C’est ce qui constitue la gravité de la situation : Nous sommes beaucoup trop dépendants des énergies fossiles (surtout le pétrole).

De plus, non seulement cette ressource est polluante, mais elle est finie ! C’est la raison pour laquelle il faut favoriser les autres solutions alternatives du développement durable (Panneaux solaires, biocarburants).
Toutefois, se pose la question du coût et de la rentabilité.
Les entreprises craignent que de tels investissements « verts » ne les asphyxient financièrement.
On les comprend.
Mais c’est justement là que l’État devra intervenir.
En effet, celui-ci pourra accorder des subventions et des aides de financement aux entreprises souhaitant investir dans le développement durable.
Cependant, il faut que celles-ci jouent le jeu.
Il est possible que de ces projets ne soient pas rentables sur le moyen terme.
Mais rien qu’à regarder les prix flambant du pétrole (93 dollar le 02 janvier 2011), il faut admettre qu’un minimum de patience et de bonne volonté aideront ces entreprises à comprendre que le développement durable représente l’économie de demain.
Il faut agir tant qu’ils nous est possible de le faire.

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